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les rumeursϟ Il paraîtrait que l'énorme bruit de la nuit dernière venait de l'hôpital ; Une machine aurait explosé dû à un dysfonctionnement et on y compterait deux victimes, médecin et patient. Si même à l'hôpital nous sommes en danger...

ϟ Perrault et Watson sont très souvent vus l'un en compagnie de l'autre, se tenant la main et rigolant ensemble. La rumeur court en ville qu'ils seraient en couple, bien que les deux démentent.

ϟ Une source proche d'Odin aurait affirmé que celui-ci aurait fumé des cèpes dans le but d'être shooté. Quelqu'un ne voudrait pas lui apprendre comment faire une fricassée aux champignons plutôt que de laisser pourrir son stock ?

ϟ Alice aurait pour projet de lancer un Sex shop portant le nom de "Rabbit Hole" et dont la source d'inspiration pour les produits vendus et l'égérie serait, naturellement, le réceptionniste bien connu de l'hôtel Abysse. Peut-être est-ce cela qu'il transporte dans ses caisses à travers la ville ?

ϟ Rimbaud aurait engagé un détective pour prendre des photos de Verlaine et les ajouter à sa collection personnelle. Il paraîtrait en effet que celui-ci a aménagé un véritable autel où il brûle de l'encens, invoquant on ne sait quelle divinité oubliée afin de ramener son amant dans son lit.

ϟ Un collègue de travail aurait surpris Smok qui écoutait du Miley Cyrus lors de l'une de ses gardes au poste. Il a bien insisté sur le fait qu'il s'agissait de la période Hannah Montana. On soupçonne donc qu'il possède des goodies en vue d'un futur tuning de Betty, sa moto...

ϟ Des papiers sont parvenus entre les mains de certains membres de la ville, des papiers qui révélent que Charles Dickens est un ancien acteur porno.

ϟ Il paraitrait qu'avant avoir rencontré Sherlock Holmes, John Watson était proctolgue. Cela expliquerait sa profonde connaissance en anatomie anale...

ϟ Claude Debussy ferait du racollage pour ouvrir un Host Club à Pandore ! Le compositeur a vraiment l'air d'aimer les jeunes hommes en jupette.



 
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 COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON

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Thug Life
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MessageSujet: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:08

[ SUITE DE LAAAAA. ]

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-


Ça avait été cool de marcher en allant prendre un peu l'air. Bon, la flotte, par contre, ça avait été moins cool. Parce que c'était mouillé, et que ça s'foutait partout dans les vêtements et les cheveux. Et puis ça empêchait à B.B de s'allumer sa fameuse clope d'après bouffe. Et après avoir déchiré les crevettes à coup de rhum, le pirate, il s'en serait bien grillé une bonne histoire de bien entamer la digestion, vous voyez. Bah i'pouvait même pas, et rien qu'ça, ça l'faisait tellement grogner qu'il aurait pu s'en coller une angine sur le coup. Du coup, son idée de génie, ça avait été de se mettre son manteau sur la tronche, et de prendre le Bichon sous son aile pour l'abriter aussi. Lui, aussi, le tout bleu, quel con d'avoir oublié son parapluie. Par un temps pareil, ça relevait de la connerie profonde. Mais bon, on peut pas être bourré, et réfléchir en même temps, y'a quand même des limites. Tout ça pour dire qu'au final, ils étaient quand même trempés. Et du coup, bah vous voyez les sacs de patates ? Bah voilà, vous avez l'image. Hop, un bras sous le bidon tout platounet du Bichon, et v'la qu'il ressemblait à un joli sac à main. Un sac à main avec une jolie couette toute longue, et toute noire. Et qui FOUETTAIT SAMERE CONTRE LES JAMBES DE B.B WESH.

Pour un de plus, et le tout bleu il aurait pu se casser la gueule, et il aurait eu l'air bien tristounet avec les cheveux partout dans la face. S'il passait la plupart de son temps le matin à dompter sa crinière façon rodéo country, c'était pas pour la ruiner dans une flaque, purée, à la limite, valait mieux mettre sa tronche toute entière dans l'cul tout mouillé de foutre d'un mec et puis voilà, hop, gel naturel, ça f'sait pas chier comme ça. Enfin vu l'emplacement, ça risquait pas. Bref. Enfin arrivé dans sa propre rue, B.B lança presque Juju jusqu'à la porte pour qu'il atterrisse tranquillou sous le porche avec toute la bouffe dans les mains. Comme ça, au moins, y'en avait un des deux au chaud quoi. B.B il était pas loin, et hop, en deux temps trois mouvements, il avait ses clefs en mains et il ouvrait sa porte. En entrant, le pirate balança ses pompes dans un coin, et se jeta presque sur son paquet de clope posé dans l'entrée.

« - T'voudra prendre une douche Bichon ? T'es tout collant d'la flotte là. »

Bon, ok, lui, il avait l'habitude de sa maison. Mais c'vrai que pour un type qui vivait dans la rue, pour un petit Bichon tout choupinou tout doux, ça pouvait faire chelou d'se retrouver dans un palace comme ça. Genre avec des pièces partout et un salon qui pouvait facile contenir deux ou trois maisons. En fait, ça rappelait un peu à B.B son bateau, et c'pour ça qu'il y avait des gouvernails un peu partout aux murs, et puis des ancres marines, et des cordes, et du poisson plein le frigo. Bah normal quoi. Quand on est un pirate qui navigue sur la mer, même si on aime pas la poiscaille, on finit par s'y faire puisqu'il y a que ça a pêcher. Z'imaginez s'il avait pêché un bœuf ? Bon, ok. Déjà, Barbouille, il se serait demandé ce qu'il y avait dans son rhum, sérieux, puis après il aurait bouffé la bête, comme ça, encore vivante, genre roi de la jungle et tout, et l'premier qui aurait voulu partager aurait finit en bouffe à requins.

Revenant vers le fouet vivant, B.B lui mit un grande main dans le dos pour le guider vers sa propre chambre. Genre sans lui dire que c'était la sienne et tout, parce que sinon ça aurait pas été drôle. Parce que Jacky, il dormait à pwal, m'voyez. Et s'il pouvait héberger un p'ti Bichon et s'faire bouffer le jonc en prime, y'avait quand même pas d'mal à vouloir s'faire du bien, hein ? Puis bon, il avait quand un beau p'ti cul le Juju, y'avait pas non plus d'mal à se rincer un peu l'oeil. Le tout bleu poussa un peu la p'tite bête dans la pièce, et avança avec lui. Pour tout lui décrire, genre y'a le lit, là tu touches pas, là tu fais c'que tu veux, toussa quoi. Et puis B.B était repartit tranquillou s'asseoir dans son canap', dans l'salon, en allumant la télé. Y'avait une connerie sur la cuisine à la téloch, mais bon, ça fait un bon bruit d'fond quand on fumait sa clope, alors fuck.

« - Bichon, la salle de bain elle est au fond, hein, s'tu veux. J'irais m'laver le cul après. »
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Thug Life
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:09

Finalement, Judas n'avait pas eu à batailler pour avoir son eau. La surprise, c'était que son verre était accompagné d'une plaisanterie de la part de son hôte, et le Juju... Il ne savait pas tellement s'il devait se forcer à rire parce qu'il n'avait pas réellement saisi que c'était de l'humour, mais au vu de la mine réjouie du bleuté apparemment c'était amusant, ou s'il valait mieux qu'il se taise et qu'il reste neutre. Balançant entre ces deux possibilités, il acquiesça en souriant puis entama son verre d'eau sans broncher, le savourant tout de même un peu jusqu'à l'instant où le maître des lieux se leva du bar, visiblement pressé de rentrer alors que le Judéen n'avait pas terminé. Il ne restait qu'une solution, avaler d'une traite son eau avant de retourner sous la flotte en compagnie d'un homme haut en couleur. Sauf s'il parvenait à s'échapper en douce pour partir à la recherche d'un autre abri... ce qu'il n'avait pas la courage de mettre en œuvre face à ce qui constituait un déluge pour lui.

Une fois dehors, le traître avait l'impression de ne jamais vraiment être rentré au chaud entre temps, son corps reprenant les grelottements qui l'avaient agité moins d'une heure auparavant. Sa chevelure n'était clairement pas adaptée aux climats peu secs... ni pour se mettre à l'abri à proximité de quelqu'un d'ailleurs. Il se retrouvait ballotté au rythme des pas du pirate, comme emporté par le courant d'une rivière bien trop puissant que pour tenir bon sans se retrouver submergé. Son hôte lui avait l'air de ne souffrir d'aucune honte bien qu'ils se retrouvaient pour la deuxième fois de la soirée l'un contre l'autre, ce qui gênait tout de même énormément le garçon aux cheveux de jais lorsqu'il tentait d'éviter de renverser tous les repas tant Barbe Bleue avançait d'un bon pas. Alors qu'il décida de regarder si sa tresse dérangeait son bienfaiteur, l'ancien apôtre remarqua le sabre qui se trouvait à sa taille et qui... il fallait l'avouer, le partagea. Une fois jeté en-dessous du porche, il remercia ses entraînements qui lui permirent de ne rien faire tomber -pas même lui- et réfléchit longuement. Pourquoi cet homme se promenait avec un sabre ? Troublé, il se sentit en confiance et terrifié, se demandant s'il se pouvait qu'il ait rencontré un assassin tout comme lui ou s'il devait se méfier durant la nuit et dormir à moitié pour éviter d'y passer.

La villa en elle-même le fit frissonner, sentant une forme de rejet total le parcourir. Il voulait fuir cet amas de richesses, ce lieu où tout semblait excessif... à l'image du propriétaire en résumé. En le voyant jeter ses affaires ainsi, Juju se décida à entrer au lieu de s'enfuir bien que l'envie ne lui manquait pas. Il hésita, se demandant s'il ne ferait pas mieux de localiser où se trouvaient leur place pour ranger lorsque la voix du bleuté retentit à nouveau. Timidement il avança dans le salon dont la taille lui... donnait étrangement le vertige, et s'apprêta à répondre mais... il était en train de se faire embarquer ailleurs ? Dans la chambre ? Dans sa chambre ? Il prit une grande inspiration pour se détendre, chassant toute pensée impure de son esprit même si la pièce semblait régulièrement utilisée. Peut-être lui cédait-il la chambre pour la nuit ? Ce devait être cela.


• D'accord monsieur McCoy. Je vais tâcher de me dépêcher afin de la libérer au plus vite pour vous.

« Je n'ai pas besoin de savoir sur quelle partie de votre anatomie vous vous concentrez. » Judas mourrait d'envie de clarifier un peu que la vulgarité ne faisait pas partie de ses attributions. Au lieu de cela, il fila à la salle de bain, verrouillant la porte derrière lui au cas-où Jack McCoy était le genre d'homme à venir se laver le cul sous les yeux des invités qu'il recueillait peut-être à tour de bras dans sa baraque. Puis il ne voulait pas que l'on aperçoive ces traces cachées sous ses bijoux, ses mutilations qui dataient de deux ou trois jours... à vrai dire il n'aurait plus su le dire exactement tant vivre dehors depuis une trentaine d'années faisait perdre la notion du temps qui s'écoulait. Il les inspecta rapidement, regardant son cou dans le miroir, puis parvint à la conclusion que ses blessures ne nécessitaient pas plus de soins, aucune trace du moindre début d'infection. Il retira donc ses vêtements, prenant soin de les essorer dans l'évier avant de les plier, cachant ses poignards entre son haut et son bas. Il défit sa tresse, entra dans la douche, et réalisa seulement à ce moment-là... qu'il n'avait aucun vêtement de rechange...

L'eau chaude le faisait revivre... enfin lui aurait fait croire à une résurrection s'il n'avait pas commencé à angoisser légèrement sur le « après-douche ». Parce que l'air de rien, il en mettait du temps à laver sa tignasse, assez normalement que pour trouver un plan B... mais là il séchait. Et il sécha encore en s'asseyant par terre sans trop savoir quoi faire, que cela concerne ses cheveux trempés trop chiants à sécher ou le fait qu'il allait probablement devoir être...nu pour demander qu'on lui prête des vêtements. Oh non...

La solution de fortune consistait en ce que Judas s'enroule dans une serviette et attrape le paquet formé par ses vêtements et ses armes pour rejoindre la chambre. C'est donc ce qu'il fit, et en toute discrétion. Tout de même, si quelqu'un lui avait dit que ces années comme terroriste et tueur à gage serviraient à traverser une maison en étant presque nu... enfin techniquement il l'était qu'à moitié, mais pour lui c'était horrible okay ? Alors une fois de nouveau dans la chambre, il cria que la salle de bain était libre et commença à étendre en priorité ses affaires sur le radiateur qu'il alluma pour s'asseoir en tailleur devant et... attendre que sa chevelure ne sèche aussi. Ses poignards quand à eux, il les avait planqué vite fait sous le lit pas trop loin de la table de nuit. Il ne perdait pas le nord, s'il devait être attaqué, il voulait être à même de réagir.
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:09

Bon, ok, c'était vrai, B.B se baladait toujours avec son sabre à la taille. Déjà, parce qu'il le zappait tellement il l'avait souvent. Et puis aussi parce qu'il avait la méga classe de la mort qui tue avec -ouais, parce qu'un sabre, ça tue HAHAHA-, c'était quand mieux d'avoir le manteau qui déchire et le sabre qui va avec, m'voyez, Barbouille avait quand même un certain sens de l'esthétique. Ou pas, en fait, puisqu'il … ouais bon, ok, le répétez pas, mais il portait des caleçon à fleurs. Genre avec des p'tites roses dessus, toutes rouges toutes belle. Bon, par contre, l'odeur... ouais non, on va pas en parler de ça, c'est trop dégueulasse. Lui fallait quelqu'un pour lui laver tout ça, parce que franchement, sa baraque, c'était Armageddon, mais sans les aliens. Genre des fringues partout, et des restes de pizza par terre. Mais sans le carton, hein, comme ça, pour le fun. Parce que bon, quand il pouvait plus d'bouffer, bah, zou, par terre. Mais c'était cool, ça nourrissait les fourmis et puis ça faisait de l'engrais naturel pour la moquette. Comme ça elle poussait bien et elle avait de jolis poils, comme un p'ti matou bien nourri.

Tout ça pour dire que B.B était un gros dégueulasse, pendant que Juju prenait sa douche. Si le tout bleu avait dit qu'il allait en prendre une, c'était principalement pour se palucher sous la flotte, et non pas pour se laver, fallait pas abuser non plus, l'aurait abandonné pour rien au monde sa p'tite odeur de rhum naturel. C'était trop la classe quoi. Et puis en plus, l'avait sous le nez une bonne paire de p'tites fesses toutes bronzées qu'il aurait bien croqué sauvagement, alors bon, vive la frustration. Puis bon, c'connard de Dicky était pas dispo c'te semaine, donc impossible d'se vider les valseuse dans une ruelle, ça f'sait drôlement chier. Enfin non justement, vu la position dans laquelle il prenait le tout brun. Mais bon, on va pas gigoter là-dessus pendant des heures, B.B préférerait gigoter sur les gens toute façon plutôt que dans sa propre tête. Parce qu'après son cerveau faisait toctoc contre ses oreilles et c'était pas cool du tout, ça f'sait mal dans sa p'tite tronche toute molle.

Du coup, tout content à l'idée de dormir avec le p'ti Juju, Barbouille avait levé sa grosse paire de fesse de canap' pour aller l'rejoindre. Déjà parce qu'il entendait plus l'eau couler, ça voulait, soit, option n°1 : Juju était tout nu et avait plein d'flotte partout. Option cool. Ou, option n°2 : Juju courrait tout nu parce que FUFUFUF PAS DE VÊTEMENTS DE RECHANGE C'EST CON HEIN ?! Option méga cool aussi. Dans les deux cas, ça finissait avec un mec à pwal chez lui, et le pirate il en était tout content. Tellement content qu'il avait le pantalon qui aurait pu faire tente s'il avait pas caché ça dans son cal'but. C'est presque en sifflotant qu'il ouvrit la porte de la salle de bain pour trouver... bah personne. Merdouille, B.B il était plus si content maintenant, genre demi-molle et tout v'voyez. Du coup, c'était un peu à la Indiana Jones qu'il était parti en quête du Bichon. Pour finalement le retrouver dans sa chambre, enroulé façon boule de pwal par terre. 'tain mais il avait peur de se chopper un rhume ou quoi ? Parce que là, sans déconner, manquait plus que le feu de camp et la bouffe à faire réchauffer sur un bâton. C'est là que B.B commença à légèrement paniquer. Et si le Bichon il prenait feu ? Et si le Bichon il s'approchait trop du radiateur et que LE RADIATEUR IL LE MANGEAIT ?! OHWMYGAWD ! Non, fallait vite sortir le Bichon de là ! Du coup, bah Juju il venait d'se faire attraper façon j'te-balance-sur-le-pieu, en mode jevooooole, et puis v'la, y'avait un Bichon dans les draps maintenant. Comme quoi, Jackouille arrivait toujours à ses fins huhu, pour joyeusement lui hurler dessus, comme un camionneur du samedi en colère après un bon gros bouchon sur la route -et pas dans les chiottes-.  

« - MAIS BICHON ! REST'PA LA TU VAS T'BRÛLER TA P'TITE TRONCHE ! »

Ça, c'était la façon de B.B de dire qu'en fait, i'voulait pas que le Bichon se fasse mal. Déjà, parce qu'il était tout mignon tout plein, et que ça aurait brisé le p'ti cœur du tout bleu. Et puis aussi parce qu'après, fallait enterrer le corps, et puis faire un p'tite boîte pour le mettre dedans, et puis merde, ça demandait pas mal de papier. C'pas qu'il savait pas écrire, Barbouille, hein, mais disons qu'avec un stylo il était aussi habile qu'un surfeur en montagne. Genre il aurait été capable de crever les yeux d'son voisin avec, ou d'le remplir d'encre jusqu'à la glotte. Parce que bon, c'était bien connu, B.B était le mec le plus gracieux de Pandore. Donc, le but, c'était de noyer le Bichon sous les fringues pour pas qu'il attrape froid après avoir failli se brûler son petit nez tout mignon. Et tant pis pour les draps trempés, parce que les mecs mouillés, ça glissait plus facilement, donc dans l'esprit de B.B, c'était une chose bien. Genre, z'avez déjà essayé d'vous envoyer en l'air dans la flotte ? Bah Barbouille c'était son truc préféré, parce que les mecs s'ouvraient comme des fleurs, et que lui, bah il se jetait dedans comme s'il était devant un buffet à volonté.

Donc, B.B venait d'avoir l'idée du siècle. Genre celle qu fait dingding au dessus de sa tête avec une ampoule qui s'allume comme dans les dessins animés. Manquait que le coyote à se farcir et c'était pareil. Bref. Y'avait, pas loin, une panière entière de fringues. Mais genre, propre, roulées en boule et froissés samère tellement toucher un fer à repasser, c'était même envisageable. Bah Jackouille, avec ses grands petons, il avait frappé comme un débile dessus, attrapé la panière qui avait connement rebondi par terre, et avait jeté TOUTES les fringues sur la tronche du Juju. Comme ça, gratuitement. Y'avait qu'un mèche de cheveux du tout nu qui dépassait, et le pirate avait du se concentrer très fort -et c'était pô facile hein-, pour pas faire KYAAAHKILEEECHOUUUU ! Enfin au moins, il avait plus froid. Et il allait pas s'faire manger par le radiateur. C'était tout bénéf'.

« - HABILLE TOI DU CON TU VAS CHOPPER UN RHUME ! ET PAS RHUM HEIN HAHAHA ! »
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:10

Plusieurs jours qui avaient semblé une éternité. Plusieurs jours dehors à s'endormir dans le froid et l'inconfort. Plusieurs jours sans se loger dans un endroit décent. Les yeux fermés, Judas affichait un sourire satisfait en laissant la douce chaleur du radiateur s'emparer de lui. Un soupir s'échappa dans la pièce alors qu'il sentait son corps s'engourdir d'un bien être qui aurait paru ridicule pour la plupart. Cependant, lui le savourait plus que quiconque. Il avait tant évolué sous le soleil étouffant qui vous cogne bien plus fort que l'ivrogne qui l'avait recueilli n'aurait jamais pu le faire, qu'il n'aurait probablement pas pu être marqué par des brûlures causées par une stupide machine électrique. Il aurait peut-être volontiers été s'allonger sur une plancha ou sur une chaise longue en plastique restée sous l'astre de midi d'ailleurs. Mais on l'aurait certainement regardé de travers avec son sourire radieux d'imbécile heureux alors qu'il malmenait sa peau devenue ridiculement pâlichonne.

Il avait entendu de loin les pas dans le couloir, frôlant une sorte de Paradis intérieur... oui, avec un immense P majuscule tant il chérissait cet instant où il s'étendait, s'étirait au maximum comme s'il aurait pu coller chaque pore de la peau de son dos à la surface de cette invention incroyablement magnifique. Mais il réalisa bien rapidement que dans cette demeure, frapper était accessoire, et il sursauta en manquant de se cogner la tête contre le rebord de la fenêtre. Oui, se retrouver à poil face à Barbe Bleue faisait de l'effet... mais pas spécialement dans un sens très positif pour le pauvre ancien apôtre.


• Monsieur McCoy ! S'exclama-t-il en s'étranglant à moitié, cachant de ses mains ses parties intimes.

Et il prit feu. Non pas d'avoir été trop proche du radiateur, mais d'avoir été ainsi surpris nu comme un ver. Les joues pâles du Judéen virèrent au rouge presque vif, d'autant plus que son geste visant à repousser son assaillant ne fit pas preuve d'assez de poigne et de détermination que pour éviter la tragédie. Il vola bientôt à travers la pièce, fermant les yeux après avoir atterri sur le lit. Il craignait le pire, se demandant ce qui allait lui arriver. Pourquoi se retrouvait-il nu jeté sur les draps ? Est-ce que cela signifiait que son heure était venue et qu'il s'agissait de la compensation réclamée par son hôte en échange du logement ? Il sentit qu'on jetait sur lui du tissu et son corps se raidit, se figeant de peur à l'idée qu'il s'agisse de la tenue que l'autre portait en ce moment-même... mais c'était un flot continu qui le recouvrait, et il rouvrit les yeux dans l'incompréhension la plus totale, la plus perturbée qui soit.

Le traître cligna des yeux avant de secouer la tête pour dégager celle-ci du linceul de vêtements. Il fixa ensuite l'idiot qui lui servait d'hôte, se demandant s'il devait se fracasser le front contre un mur, s'habiller, ou s'enfuir sans ses propres affaires. Puisqu'il se voyait mal sortir sous la pluie nu et qu'il voulait éviter autant que possible des douleurs inutiles, il opta pour la solution intermédiaire et... plongea dans les tissus éparpillés sur lui afin d'en ressortir le plus grand. Puisqu'il était hors de question qu'il porte un boxer qui ait été porté par un homme à l'hygiène plutôt douteuse et qu'il n'allait certainement pas pouvoir mettre un des pantalons portés par le pirate puisqu'on devait pouvoir en mettre deux ou trois comme lui dedans, il sortit le t-shirt blanc le plus grand qu'il trouva et l'enfila. Ce soir il allait devoir faire avec une pseudo robe de nuit, qui d'ailleurs était tout de même vraiment longue puisqu'elle lui tombait plus bas que mi-cuisse. Il s'extirpa du tas de linge, s'asseyant à côté au bord du lit et... commença à repli... non, à plier tout court ce que son bienfaiteur  venait de lui balancer dessus, avec comme fond sonore le rire tonitruant du bleuté. Tout en s'appliquant à l'occupation qu'il venait de se trouver, il fixait Barbe Bleue, l'air totalement largué. Était-ce drôle ? Était-ce cela l'humour de cette époque ? Ou est-ce que Barbiche avait un humour terrible que lui seul -ou un homme aussi bourré que lui- pouvait comprendre ?


•Hahaha... tenta-t-il, non pas pour se moquer du fait qu'il n'y avait rien de drôle mais parce qu'il tentait, très maladroitement certes, de faire plaisir à son sauveur. Je... Je ne risque pas de confondre, je ne bois pas du tout d'alcool. Et surtout ne vous en faites pas, je vais tout replacer comme il se doit avant de me coucher, monsieur McCoy.

Puis tout plier constituait une bonne excuse pour s'occuper et essayer de cacher à quel point il se sentait déshonoré d'avoir été surpris dans le plus simple appareil... et pouvait peut-être lui éviter d'autres futures déconvenues ? Parce que pour le moment, Jack McCoy se révélait être un homme plein de surprises, et Judas détestait les surprises parce qu'il était un individu attaché à ses habitudes et ses rituels quotidiens. Qu'est-ce que cela pouvait être difficile pour lui d'accepter d'être chamboulé toutes les deux minutes même s'il ne connaissait ce type que depuis deux ou trois heures.
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:10

Barbouille avait littéralement haussé les sourcils tellement fort qu'ils auraient pu s'arracher de sa peau et courir étaler partout leurs poils tout bleus sur tous les meubles. Pourquoi le Bichon il était tout d'un coup devenu une espèce d'anguille qui gigotait tout plein en devenant rouge écarlate ? Il avait vraiment brûlé et le pirate était arrivé trop tard ? Oh bordel ça devait être ça. En fait, Juju devait avoir bouffé la moitié du radiateur, du coup, il chauffait de l'intérieur et genre dans quelques secondes POUF, il ferait des pop-corn de Choupinou. Alors B.B fit un pas en arrière, en attrapant une serviette, au cas ou faille ramasser les morceaux... et puis rien. Pas de maïs de Juju. Pas de Bichon au plafond, quedal. Juste un p'ti machin qui se secouait sous tout le tissu en trouvant le seul t-shirt du pirate. En plus, c'était une panière de linge propre, wesh. Genre en fait, Bibiche il faisait la lessive tous les six mois, m'voyez. Il allait même à la laverie, mais il finissait toujours par donner des coups de bottes dans les machines, et à les transpercer de son épée. Après il était tout mouillé, ça craignait grave samère, du coup généralement, il foutait le gros bordel dans la laverie. 'fin, en gros, c'était une putain d'épreuve, et pour le pirate qui y comprenait rien du tout, et pour les employés de la boutique. Ils voyaient débarquer Jacky, et ils se barraient en courant tellement il se chiaient dessus et savaient que ça allait être le gros dawa.

C'est vrai qu'en fait, la maison de Bichette, c'était un peu un moulin ouvert, mais genre, tout l'temps, à toute heure du jour ou d'la nuit. N'importe qui pouvait rentrer et venir poser son cul sur l'canap', que le lendemain, Jack se serait réveillé en se demandait s'il avait pas trop picolé. Parce que c'était ça, l'truc. Le mec, il passait rarement les nuits seuls, et souvent en compagnie d'un mec à pwal. Et souvent quand il avait trop picolé la veille. Du coup, ça arrivait très très souvent qu'il se réveille le matin ne se demandant qui était le trou de balle qui s'était invité sur son canap'. Ouais, c'était vrai que dormir à côté du pirate... bah fallait avoir du courage quoi. Déjà parce que le mec, il ronflait quand il avait un verre de trop dans le nez. Alors bon, ouais, c'vrai, B.B avait une sacré résistance à l'alcool, à force. Genre il pouvait boire tranquillou trois bouteilles avant de peut-être commencer à plus trop y voir clair. Le mec, il était increvable. Personne avait jamais vu le pirate rouler sous la table, ou p't'être pour faire une pipe à un bonhomme, et encore, hein, faut pas rêver, il aimait pas trop faire de genre de choses en général. On lui suçait la bite, point barre.

Enfin voilà, Juju était ressorti du tas de fringues avec un t-shirt propre. Un truc qui, visiblement, lui servirait plus de tente que de pyjama, mais bon, on va pas pinailler. B.B il était content quand y'avait un accès direct au cul des gens, genre c'était mieux qu'une barre d'arcade avec un INSERT COIN écrit en gros. C'était mieux qu'un flèche lumineuse qui pointait « BAISABLE » sur le front d'un mec. Y'avait pas mieux que les haut long, et B.B se sentait juste le mec le plus fier du monde d'avoir jeté la panière sur le Bichon. Mais le truc, c'est que le p'ti machin, il s'était visiblement cru dans la P'tite Maison dans la Prairie avec la gamine qui se fracasse la gueule dans le générique. Fucking hell, qu'est-ce qu'il détestait cette niaiserie, Barbouille. Pour un peu qu'il aurait bouffé tout cru sa télé, et ça serait pas faute d'avoir déjà essayer de mordre dans du plastique pour voir si c'était comestible. Non parce qu'en fait, faut savoir que le pirate, il y comprenait rien à la technologie. Genre y'avait une méga télé chez lui, mais c'est tout. Il y était limite allergique à tout ça, et la seule raison pour laquelle la télé était encore là, c'parce que dans cette boîte magique où des petits gens bougeaient de façon magique, y'avait du porno des fois, genre même des chaînes exprès pour regarder des gens s'enfiler. Et ça, genre, c'était la méga éclate. Parce qu'un main dans le futal, et hop, une p'tite branlette tranquille. Même pas besoin de payer des putes pour les regarder se tripoter juste pour le simple plaisir de se pougner gratuitement -ouais spéciale cassdédi Smok même si tu lira pas-.

« - Euhw... t'fais quoi là ? »

Un peu en mode whatthefuck, Barbouille fixa le Juju qui s'était mis à plier toutes les fringues comme un gentil petit esclave. C'était pas genre interdit ce genre de trucs maintenant ? Un grognement retentit dans la pièce, et le Bichon allait vite apprendre qu'il y avait pleins de nuances dans les grognements du pirate. Des fois il grognait quand il avait faim, et ça faisait « grmblbl ». Des fois, il grognait quand il était excité, et c'était « grrrw ~ » façon chat content. Des fois il grognait quand quelque chose l'énerverait, et là même pas besoin d'se prendre la tronche à chercher un grognouille différent, ça s'entendait desuite. Mais là, ce graouw était plus « grw. », genre sans s'prendre la tronche et tout, un p'ti graouwgraouw presque tout meugnon. Jack s'approcha de son pas habituel -léger comme la plume et gracieux-, pour arracher les fringues des mains du Machin. Manquait plus qu'il se mette à faire le ménage et tout. Bon, ok, c'est vrai qu'ici, ça en avait sacrément besoin, mais d'un côté, B.B il aimait bien vivre dans sa merde, genre ça lui rappelait son bateau adoré qui lui manquait méga beaucoup fort.

« - T'es pas ma pute. Donc tu plies pas. T'veux un cochola chaud ? »

Ouais, c'comme ça qu'on faisait avec les momes, nan ?
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:11

Le Judéen avait croisé toute sa vie durant des personnes effrayantes, des personnes peu fréquentables qui auraient pu le décapiter s'il n'avait pas été le plus rapide des deux. Mais étrangement, le grognement qu'il entendit le figea sur place, ses doigts pinçant toujours le tissu mais ayant cessé leur activité de pliage. Il releva donc lentement la tête vers le bleuté, presque timidement, se creusant un peu. Car oui, durant plus de trente ans, Judas n'avait plus ressenti son instinct de conservation de cette façon. Il avait la nette sensation de ne pas être à ce moment-là en meilleure posture que les crevettes auxquelles le propriétaire de l'auberge avait arraché la tête. En gros, qu'il aurait pu se faire décapsuler le haut du crâne en utilisant le coin de la table de nuit. Pourtant, il tentait de se dépasser et décrocher un sourire... voire juste une approbation de la part du grossier pirate.

• C'est évident, je vous l'ai dit monsieur McCoy. Je replie les vêtem... HAA...

Il n'avait pas pu louper ses pas de camionneur et son air contrarié. Pourquoi ? Allait-il comprendre ne serait-ce que durant une minute ce à quoi pensait l'ancien capitaine ? Le traître se mordit la lèvre doucement et à un rythme régulier, parce qu'il ignorait comment il pouvait réagir à cela. Allait-il juste se mettre à chialer en se disant que quoi qu'il fasse, personne ne l'aimait ou ne souhaitait qu'il se rendre utile ou allait-il finir par s'énerver et profiter de la moindre occasion pour aller s'enfermer dans une pièce et dormir sur un matelas de fortune fait avec ce tas de vêtements froissés ? C'est là qu'il entendit la proposition de son logeur et qu'il écarquilla les yeux. Du cochola chaud... était-ce une sorte de cochon grillé ? Une sorte de chorizo qu'on réchauffait ? Il lui fallut une bonne minute à réfléchir la bouche entrouverte dans un « o » d'étonnement et d'incompréhension avant de percuter que... Oh mais oui c'était évident. Dans le langage étrange des gens bourrés, cochola devait signifier chocolat. Il claqua faiblement son front avec la paume de sa main. Est-ce que ses neurones s'évaporaient à chaque fois que son bienfaiteur ouvrait sa bouche pour débiter des choses insensées ou incompréhensibles par le commun des mortels ?

• ...Je... Je m'en occupe monsieur. Je vais préparer le « cochola » chaud.

Judas prit une grande inspiration pour se donner le courage nécessaire à filer. Vu la proximité de son hôte, il allait probablement devoir faire une roulade sur le lit pour l'esquiver et rejoindre la porte avant de se faire attraper par l'imposant pirate. Pourquoi avait-il décidé de se tailler au lieu de juste suivre le bleuté ? À vrai dire, il commençait à développer une certaine... migraine ? Ou pouvait-il qualifier cela d'allergie au sujet de son bienfaiteur ? Il n'était pas méchant, mais il parlait fort -tout du moins si l'on pouvait encore qualifier cela de parler, vu le nombre de décibel qui suffisaient probablement à remplir les conditions basiques de ce que l'on nommait tapage nocturne-, il sentait fort -et l'alcool, ce qui retournait l'estomac de l'abstinent-, il était immense et fort -ce qui n'était pas rassurant pour le bichon-, il adoptait un comportement moralement douteux... bref. Tout lui indiquait de se carapater dans la cuisine et de s'occuper de la boisson afin d'éviter qu'il ne ramène une chope de deux litres de chocolat chaud à moitié vide parce qu'il avait transformé le trajet cuisine-chambre en voie lactée... Oui, il devinait que tout était démesuré lorsqu'il s'agissait de Barbe Bleue.

Alors quand il eût finalement le trajet bien construit dans sa tête, le traître se décida à mettre son plan en œuvre. Il sauta d'un coup, un peu comme un poisson qui sort hors de l'eau et glisse entre les doigts, et courut jusqu'à la cuisine qu'il avait repérée lors du rapide tour du propriétaire... en fermant les portes derrière lui. Un ancien tueur à gage se devait d'avoir une bonne mémoire, et il se souvenait d'ailleurs de tous les bâtiments de Pandore qu'il avait pu visiter avec exactitude, alors une nouveauté toute fraîche du soir hein... Lorsqu'il se retrouva face aux placards, il replaça le t-shirt qui avait un peu ondulé lors de sa course correctement sur son postérieur et prit grand soin de ne pas montrer ses parties, préférant s'agenouiller que se pencher. Une voix dans sa tête -étrangement n'est-ce pas, sans doute était-ce la voix divine- lui murmurait que se pencher dans cette maison signifiait RIP la virginité -peut-être était-ce juste sa conscience en fait. Dieu ne faisait pas dans les conseils relatifs à la sexualité-. Il trouva ce qu'il cherchait sans mal, parce que le micro-onde était visible, parce qu'il y avait des tasses qui demandaient à être lavées dans l'éviter, parce que le lait était forcément dans le frigo à taille... humaine ? Dieu que cela était flippant tout de même, il lui aurait fallu un tabouret pour atteindre le haut du réfrigérateur. Secouant sa tête de gauche à droite, il se demanda où pouvait se trouver le chocolat en poudre... et eût un coup de chance en ouvrant au hasard. Du coup le petiot avait déjà sorti tout ce qu'il fallait avant même que B.B n'atteigne la pièce, et la vaisselle était même en cours. Oh oui, Barbe Bleue était butté sur l'idée que Judas ne devait rien faire, mais Judas était têtu à l'idée que s'il accomplissait ce genre de services, son corps serait peut-être sauf pour la nuit.
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:11

Bah dis donc, il gigotait quand même pas mal le Bichon. Un coup à gauche, un coup à droite, et zioup, v'la qu'il avait filé comme une saloperie de poiscaille qui s'faisait la malle après avoir bouffé un appât. Genre les poissons c'est cool, m'voyez, mais dans l'estomac c'était encore mieux, là où ils pouvaient plus faire chier et là où ils se faisaient gentiment digérer sans remuer et sans être tout collant et glissant. Puis en plus, ça filait des vitamines, et paraît que ça rendait intelligent. Bon, pour B.B, c'était un peu foutu, parce que sans se secouait pas trop trop dans sa tronche, à la limite des fois il avait des coups d'illuminations et la cacahuète qui lui servait de cerveau s'illuminait, mais fallait franchement y aller pour qu'il comprenne quoi que ce soit. Le pirate, c'était un peu une p'tite feuille, vous voyez ? Genre il s'laissait porter en s'en branlant totalement des trucs autour, et des fois il se collait sur la tronche des gens juste pour les emmerder. Et du coup, Barbouille, à la base, il était tout content d'avoir trouvé une petite coupine de brindille pour se balader. Pour un peu qu'il se sentirait Pôpa. M'enfin faut pas non plus pousser mémés dans les orties parce qu'avant qu'un truc pareil arrive, faudrait lui pomper le zgeg en l'ayant drogué. Non mais.

Et du coup, le Juju à moitié tout nu -et ça rime-, il était tout parti en laissant le tout bleu tout seul. Bon, il allait quand même pas verser une larme, quand même. Parce que c'était un grand homme fort et que les mecs, bah ça pleure pas en général. Enfin B.B il pleurait jamais lui, même quand on lui mordait entre les jambes. Même quand une voiture lui splashait de l'eau à la gueule. Même quand la commande de bière du jour était en retard. MÊME QUAND Y'AVAIT PLUS DE RHUM ET PLUS DE PUTES DISPONIBLES, c'pour dire. Genre c'était le mec increvable. Parce qu'en fait, pour être triste, fallait déjà penser encore et encore à la situation. Et Jackouille, quand un truc l'emmerdait, ça finissait généralement dans la flotte, ou avec un grand coup de balai entre les deux yeux. Et du coup, le comportement de Jujute avait rappelé un petit épisode tout à fait drôle de la vie du pirate. Le genre de truc qui le faisait encore se marrer quand il avait trop picolé et que les gens autour étaient choqués de voir un mec se gausser comme ça alors que la minute d'avant il avait la tronche sur le bar en grognant comme un sumo.

Y'a quelques années, Bichette avait déposé son bateau dans la première ville qui venait pour récupérer de quoi grailler, et éventuellement une ou deux personnes pour son batow. Pas les femmes, elles puaient les femmes, puis elles arrêtaient pas de BLABLABLABLAPASD'ALCOOLCAYMAL et en gros, ça faisait méga chier tout l'équipage. Puis vu le passé de B.B avec les nanas, valait mieux même pas essayer en fait. Ça finissait généralement avec un organe vital en moins, et non merci pour la déco sanglante après. Le sang c'était chiant à laver. Bref. Dans cette fameuse ville, déjà, tout le monde il était noir. À la limite, B.B il en avait rien à taper, ça prouvait juste que y'avait beaucoup de soleil dans le coin. Mais visiblement, y'avait aussi des esclaves. Et ça, ça avait pas plu au pirate. Non pas qu'il était un fervent défenseur de la liberté et de toutes ses conneries, simplement, enfermer des gens pour les forcer à bosser, c'était à chier, suffisait d'un bon coup de pied au cul pour ça, ou quelques insultes, et ça passait tout seul. Du coup, avec ses coupaings, le tout bleu avait attendu la nuit pour se glisser dans une baraque d'esclave. Il avait enfoncé la porte avec sa grâce habituelle, avait choppé tous les esclaves qu'il pouvait entre ses bras, et les avaient jetés à la flotte en leur gueulant de nager parce qu'ils étaient libres. Ça aurait été cool d'en revoir un ou deux histoire d'boire un coup ensemble. Ou d'se le faire parce qu'il y avait un p'ti black qui était sacrément mignon et... ouais enfin voilà quoi.

Du coup, un Juju qui passait son temps à tout vouloir faire dans cette méga grande baraque, c'était over chiant. Chiant du genre que le pirate il avait envie de casser le Bichon en deux pour le mettre au frigo ensuite. Ou dehors sous la pluie à le regarder chouiner parce que la pluie, ça mouille. Alors B.B, il était partit pour filer au p'ti brun la soufflante du siècle. Du genre comme quand papa il engueule son filston parce qu'il a des mauvais résultats à l'école. Mais Barbouille, il s'en foutait de l'école, et il s'en foutait de mal de choses à vrai dire. Du coup, quand il arriva dans la cuisine, c'était dans la ferme intention d'engueuler le bas peuple, et de leur mettre les points sur les « w ». Et pourtant... bah Bibiche il avait même plus envie de gueuler. Déjà parce que le Bichon il était trop mignon à essayer de cacher son trou du cul alors qu'il était aussi visible que le nez au milieu d'ta mère, mais aussi parce que le t-shirt il lui allait super méga grand et qu'il avait l'air d'un tout petit machin dedans, puis aussi parce qu'à côté du frigo, le Bichon il était minuscule. Vous saviez pas que B.B avait un faible pour les trucs mignons ? Tout ce qui était petit, à pwal, à plume, qui faisait des petits bruits et tout, il en était totalement dingue. Et ça s'voyait, y'avait des gamelles de bouffe un peu partout tellement le pirate avait recueillit des centaines d'animaux abandonnés depuis qu'il était à Pandore. Ou des gens. Mais ça, c'était pour des fantasmes bizarres, on va oublier. Puis les croquettes c'était dégelasse. Alors le tout bleu s'appuya à la porte de la cuisine, et croisa les bras en regardant s'activer la fouet sur pattes.

« - Hé. Choupette. T'es pas obligé. J't'héberge gratos, j'm'en tape, j'ai du blé. T'as l'air d'avoir passé ton temps sur l'trottoir. Alors va dodo un peu, et pi profite. J'te toucherais même pô. »

Alors ça, si c'était pas de la preuve d'affection... !
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:12

Le traître n'avait eu aucun mal à deviner à quel moment le mastodonte bleu était entré dans la pièce. Il se savait observé en silence, attentif au moindre son, au moindre mouvement dans l'air qui aurait signalé que le pirate s'approchait. Il ne comptait certainement pas se laisser surprendre alors qu'il était aussi peu vêtu, même s'il y avait probablement des situations plus appropriée pour user de ses sens affûtés à leur potentiel maximum. Après s'être débattu un moment pour cacher son postérieur, le Judéen eût finalement un éclair de génie occulté jusque là par la panique qui s'était emparée de lui et avait grignoté sa vivacité d'esprit. Il lui suffit d'un geste pour dégager ses cheveux et replacer son importante masse capillaire par-dessus. Judas fut traversé par l'irrésistible envie de se coller une baffe tellement c'était évident, mais au moins il possédait désormais une barrière capable de le mettre à l'abri des yeux pervers de son hôte. Et si ses mains étaient aussi baladeuses que son regard... il n'aurait qu'à l'esquiver à nouveau et trouver un endroit où se cacher, voire s'enfermer.

• J'en suis conscient monsieur. Vous ne m'avez rien demandé et je ne possède rien dont je puisse me séparer de toute façon.

Il portait peut-être des bijoux en or, qui d'ailleurs représentaient un sacré poids pour le corps frêle dont il était pourvu, mais jamais il ne s'en serait séparé. Il aurait défendu son héritage jusqu'à la mort car au-delà même de l'aspect matériel, c'était tout ce qui lui restait. Cet endroit ne ressemblait en rien à chez lui. Il n'avait retrouvé aucun de ses compagnons... ils le haïssaient de toute façon. Il avait rejeté toute forme de possessions. Il n'était même plus certain de ses propres croyances. Il avait eu la preuve que Dieu existait, mais Il s'était servi de lui jusqu'à décider qu'il aurait à vivre cette seconde et misérable existence. Lentement, il se tourna et laissa glisser ses yeux rougeoyants sur le pirate alors qu'il attendait que le lait chauffe. L'ancien tueur à gage n'avait jamais apprécié la façon dont l'hospitalité était perçue dans sa culture. Peut-être le voyait-il différemment du fait de son éducation sévère, incapable de s'abandonner à un autre qui serait aux petits soins pour lui ? Son esprit rationnel définissait la relation hôte-invité ainsi : Recevoir, c'était s'encombrer. Être reçu, c'était se sentir de trop. Il n'allait certainement pas rester assis à se faire servir sans oser répliquer ou demander quoi que ce soit, particulièrement avec un homme pareil. Si l'on suivait les codes qui lui étaient familiers, Barbe Bleue était censé anticiper le moindre de ses besoins sans que le sans abri ne les exprime d'une quelconque manière. Judas avait un toit au-dessus de la tête ce soir, et il ne souhaitait pas dépendre d'un possible alcoolique pour satisfaire ses besoins naturels.

• Je sais en quoi consiste l'hospitalité, mais je suppose que vous n'êtes pas croyant ? Qu'étiez-vous avant ?

Une question rhétorique, car même si l'homme à la toison bleue semblait suivre l'optique juive de l'hospitalité, il ne devait certainement pas s'y connaître davantage, mais c'était bon signe. Bon signe car Judas s'intéressait à un autre être humain. Il ne se contentait pas de lui poser des questions au sujet des corvées à effectuer ou de ce qu'il préférait pour le repas du lendemain. Il se demandait comment un homme pareil en était venu à tenir une auberge et à recueillir le premier sans domicile qui passait. Quelque chose devait expliquer son comportement, justifier sa bonté, que cela soit positif ou négatif. Le Judéen pouvait aussi bien être tombé dans un piège autre que celui qui l'aurait mené dans les draps du pirate. Après tout si la rumeur se répandait qu'il n'était pas l'apôtre Mathieu, il risquait de s'attirer des problèmes auprès de tous les chrétiens qui vivaient à Pandore. Et il avait remarqué qu'il en existait pas mal qui risquaient d'en vouloir à sa peau. Ces pensées quelques peu morbides pour certaines ne l'empêchèrent pourtant pas de laisser dévier son regard sur le chocolat, qui visiblement lui faisait envie. Loin d'être un véritable péché mignon, cela faisait une éternité qu'il n'en avait pas mangé... plus d'un an très certainement.

• Vous préférez que j'utilise du chocolat en poudre ou que j'en fasse fondre ?
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MessageSujet: Re: COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON   COME IN DA HOUSE BABY || LE BICHON EmptyJeu 18 Juin - 16:12

Ah bah merde, v'la ti pas que le Juju il voulait causer religion maintenant. Barbouille lui il savait juste qu'il existait un gâteau qui s'appelait la religieuse, et il trouvait ça vachement rigolo de gueuler tout fort qu'il croquait le cul d'une none à chaque fois qu'il mangeait c'te super pâtisserie. C'était super bon en plus, et pi la tronche des gens quand il disait ça était juste impayable. Enfin dommage du coup, parce que le pirate aurait pu se faire un max de blé avec ça, mais bon, tant pis, z'ont qu'à rester radin et puis merde. Ouais bon, ok, B.B était riche toute façon, genre tout le monde croit qu'il s'en tape du blé mais HAHAHA trop pas, plus y'en a mieux c'est. Genre des fois il va chercher plein d'billets qu'il met dans sa baignoire et il se met tout nu pour nager dedans et tout, genre c'trop cool d'se baigner au fric, ça fait trop le mec blindé de thune qui crache à la face des pauvres. Sauf que le tout bleu il crachait à la gueule de tout l'monde, mais sauf des pauvres. Les pauvres ils étaient mal sapés, fallait bien que quelqu'un des aide. C'est p't'être pour ça qu'il avait recueillit le Bichon, forcément, quand on a le bidou à l'air et qu'il pleut, ça fait fondre le cœur de ce grand con d'alcoolique. Une bichette à moitié apwal, et zoup, on s'fait rapatrier par le mec le plus barjo de la ville. Bon, l’avantage, c'est que personne irait emmerder la choupette, parce que la plupart des gens faisaient porte automatique devant le pirate, genre ils s'écartaient façon détecteur de mouvement et c'était trop méga la classe.

Le truc, c'est que les pensées de Barbouille pouvaient facilement partir en couille au moindre truc -littéralement parfois, même souvent-, et que le p'ti bout de cul que le Juju essayait de protéger, bah ça aidait quand même pas. Genre s'il avait un tel coup de nez, il y aurait été direct avec les dents et tout le bordel. Mais là, bon il tenait pas trop trop debout fallait pas pousser mémé dans le four quoi. Puis merde, v'la que des cheveux sauvages venaient d'apparaître et qu'il y avait pas de Pokéball dans l'coin, c'quoi ce bled de merde là ? P'tin, qu'on lui file une paire de ciseau putain ça cachait trop la vue ce truc. Bon, même si fallait avoir qu'il fallait y aller pour se taper une tignasse pareille, mine de rien ça devait coûter cher à l'entretien, et déjà B.B avec ses cheveux longs il trouvait que ça faisait lourd sous la douche -quand il en prenait une-, alors le pauvre Bichon, devait tomber en arrière à chaque fois qu'il regardait juste une bouteille de shampoing. P'tain pauvre choupette du coup, le grand pirate il avait du coup pris la décision de toujours rester dans le coin quand l'autre irait prendre une douche, histoire de vérifier qu'il se casse pas la gueule ou qu'il s'étouffe pas avec sa touffe -olol le jeu de mots-.

« - M'en tape de ces bordels de HAAANW JE CROWA EN MACHIN QUE J'AI JAMAIS VU et toutes ces merdes. J'suis un pirate Bichon, j'obéis à personne, même si l'a des éclairs dans les mains. Puis de quoi ça t'regarde c'que j'étais avant ? T'es qui ? Ma mère ? »

Ouais, bon, c'est clair que le meilleur moyen de foutre Bibiche en rogne, c'était d'lui parler de qui il était avant de venir se perdre sur Pandore. Enfin, avant qu'on vienne le perdre de force, en fait. Genre il l'avait pas voulu, mais d'un côté, ça l'empêchait de finir pendu, donc c'était plutôt cool en fait. Mais bon. Il avait pas vraiment envie de dire son vrai et tout, déjà parce qu'il avait plus de barbe et que du coup c'était pas très viril et il aurait eu l'air d'un con, puis aussi faut avouer qu'il avait les chocottes le pirate. Et si le Bichon il découvrait qui il était vraiment ? Genre le coupeur de tronche de ses dames, le mec qu était capable de trancher une tête comme un décapsule une bouteille de bière ? Et si il partait en courant ? Parce que B.B même s'il faudrait lui couper les doigts -et encore- pour qu'il l'avoue, il était sacrément content d'avoir quelqu'un chez lui. Bez avec des mecs, c'était cool et tout, attention, mais genre ces mecs-là ils restaient jamais parce que toute façon ils étaient jamais assez bien pour le pirate. L'mec il avait besoin d'un type qui offrait pas son cul comme ça, et... wooow wooow il avait besoin de personne fichtrouille c'quoi c'te merde ? À mort l'amour et toutes ces conneries, le bleu était libre et tout, genre les couilles à l'air et merde le reste. Ouais voilà, Bichon à la maison, Barbouille content parce qu'il fait les tâches ménagères. Ouaiiiis, c'était vachement plus logique comme ça, fiou, un peu d'plus et Jackouille aurait comprit qu'il était attaché au p'ti brun.

« - Renafoutr, mais fout du rhum dans l'mien. Et toi t'étais quoi ? »

Bahwé, valait mieux savoir qui vivait avec Barbouille, na ?
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