Le Marquis
Je me nomme Donatien Alphonse François de Sade mais on m'appelle plus généralement Sade ou le Marquis. Je suis mort en mille huit cent quatorze et il semblerait que je fasse parti des auteurs. Je suis l'auteur des 120 Jours de Sodome, Justine ou les Malheurs de la Vertu. Je suis apparu à Pandore il y a une dizaine d’années et j'exerce désormais la profession de maître de la débauche et de la luxure, connard fini, propriétaire du bordel Apothéose. Cela me permet de vivre aisément. Pour me représenter, j'ai choisi Belphegor de Katekyo Hitman Reborn. |
sadique ϟ violent ϟ joueur ϟ cruel ϟ anarchiste ϟ beau-parleur ϟ égoïste ϟ nymphomane ϟ dévoyé ϟ libertaire ϟ manipulateur ϟ élégant ϟ arrogant ϟ
ϟ un masque d’élégance fixé sur son visage, le port altier, il vous regarde de haut, dissimule sa débauche aux premiers abords ϟ des ficelles qu’il tire, des pantins qui bougent, le sourire du marionnettiste ϟ une cruauté certaine envers les corps, le plaisir de marquer, rougir, brûler, couper, lacérer ϟ douteuse interprétation du consentement, dans son sillon, les carcasses consumés par la luxure, le corps marqué par ses frasques ϟ quand il veut, il obtient, quitte à prendre sans prévenir ϟ il aurait vérifié et testé toute sa marchandise, corps qu’il loue aux autres débauchés ϟ rumeurs folles sur ses débauches, curiosité malsaine des connaissances ϟ
Blonde chevelure chatoyante, masse rebelle qui flirtent avec ses yeux d’un étrange gris, mélange génétique incertain et rare. Des lentilles écarlates qui les maquille parfois, dernière lubie de l’étrange marquis. Il y trouve une aura qui lui plait, un air un peu sanguinaire, comme si son nom ne suffisait plus à alerter la pauvre gazelle du danger qu’il représente. Au milieu des mèches blondes, une couronne s’y mêle souvent. Sade, prince de la débauche, roi de la luxure, empereur du vice. Le nez fin, légèrement pointu, à la manière de ses crocs blancs que dévoile le sourire mauvais peint sur son visage. Un air éternellement affamé, à la recherche de nouvelles proies, sensations pour stimuler le cerveau tordu. Pourtant souvent, un effort s’opère, selon la proie offerte à ses yeux, un certain charme que lui confèrent ses attraits plutôt alléchant. Les mots suaves qui vont se planter là où il le faut, avec une bien meilleure précision que les couteaux. Une peau plutôt pâle de l’homme aux multiples vices pratiqués dans l’ombre, douce pourtant qui se laisse un peu trop facilement marquée, ce qui amuse souvent l’ancien noble. D’une taille assez imposante sans pourtant passer pour un géant, il frôle le mètre quatre-vingts sans avoir à se mettre sur la pointe des pieds. Le corps en paraît plutôt maigre, son propriétaire préférant la chair sur les corps délicieux aux derrières rebondis que celle dont on peut se nourrir. Mais ce qui fait l’allure du marquis, c’est bien l’accoutrement qu’il va se choisir. S’il réserve le cuir pour quelques soirées spéciales, l’homme a l’habitude de bien se vêtir, costume taillé sur mesure, impeccable pour mieux saisir la proie. Pourtant parfois, on peut avoir la chance de croiser un autre homme, pantalon moulant, haut rayé qui découvre les épaules souvent marqués par quelques amants fougueux. Cheveux un peu emmêlés, lèvres rougies, l’air tout droit sorti d’une séance avec ses propres employés. Moue un peu mutin, un peu catin. L’homme dévoyé, le pervers dans tous ses éclats.
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