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les rumeursϟ Il paraîtrait que l'énorme bruit de la nuit dernière venait de l'hôpital ; Une machine aurait explosé dû à un dysfonctionnement et on y compterait deux victimes, médecin et patient. Si même à l'hôpital nous sommes en danger...

ϟ Perrault et Watson sont très souvent vus l'un en compagnie de l'autre, se tenant la main et rigolant ensemble. La rumeur court en ville qu'ils seraient en couple, bien que les deux démentent.

ϟ Une source proche d'Odin aurait affirmé que celui-ci aurait fumé des cèpes dans le but d'être shooté. Quelqu'un ne voudrait pas lui apprendre comment faire une fricassée aux champignons plutôt que de laisser pourrir son stock ?

ϟ Alice aurait pour projet de lancer un Sex shop portant le nom de "Rabbit Hole" et dont la source d'inspiration pour les produits vendus et l'égérie serait, naturellement, le réceptionniste bien connu de l'hôtel Abysse. Peut-être est-ce cela qu'il transporte dans ses caisses à travers la ville ?

ϟ Rimbaud aurait engagé un détective pour prendre des photos de Verlaine et les ajouter à sa collection personnelle. Il paraîtrait en effet que celui-ci a aménagé un véritable autel où il brûle de l'encens, invoquant on ne sait quelle divinité oubliée afin de ramener son amant dans son lit.

ϟ Un collègue de travail aurait surpris Smok qui écoutait du Miley Cyrus lors de l'une de ses gardes au poste. Il a bien insisté sur le fait qu'il s'agissait de la période Hannah Montana. On soupçonne donc qu'il possède des goodies en vue d'un futur tuning de Betty, sa moto...

ϟ Des papiers sont parvenus entre les mains de certains membres de la ville, des papiers qui révélent que Charles Dickens est un ancien acteur porno.

ϟ Il paraitrait qu'avant avoir rencontré Sherlock Holmes, John Watson était proctolgue. Cela expliquerait sa profonde connaissance en anatomie anale...

ϟ Claude Debussy ferait du racollage pour ouvrir un Host Club à Pandore ! Le compositeur a vraiment l'air d'aimer les jeunes hommes en jupette.



 
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  Wanna be my VIP ? | Alice

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MessageSujet: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:50

Hatter trônait dans son salon, comme chaque jour. De souvenir, jamais il n'avait raté un Tea Time ici. Il écartait même les rendez-vous les plus important tant ce rituel lui était crucial. Si quelqu'un osait le lui retirer, il aurait été malheureux et déboussolé comme un chien abandonné par ses maîtres. Ce n'était pas un luxe mais un besoin. Un besoin qu'il chérissait d'autant plus à l'idée qu'Alice pouvait revenir n'importe quel jour ici et retrouver un bout du Pays des Merveilles, s'accrochant à l'espoir qu'elle se souvenait encore de son rêve. À force les habitués ne prêtaient plus attention à ce drôle d'oiseau, assis sur la table entre les tasses et ses gâteaux. Parfois il s'allongeait même dessus pour fixer le plafond tout en continuant de savourer le goût délicat de son thé. En la matière, il était incollable d'ailleurs. Il aurait pu reconnaître probablement n'importe lequel sans que personne ne lui donne la moindre indication. Il avait passé une éternité à en boire après tout, le temps s'étant arrêté pour lui à Wonderland.

La nappe s'était froissée légèrement alors qu'il balançait ses jambes dans le vide. Paisiblement, Sean balayait du regard son petit royaume du haut de son perchoir improvisé. Son seul oeil rouge visible et sa tenue loufoque faisaient tâche dans l'ambiance tout ce qu'il y avait de plus banale pour un tel établissement et son étrange chapeau trainait certainement quelque part dans la pièce. Il n'aurait pas été étonnant de le trouver accroché au lustre ou prêté temporairement au cuisinier. L'Original ne remarqua rien d'alarmant et porta le délicieux breuvage jusqu'à ses lèvres, fermant les paupières pour l'apprécier à son plein potentiel. Il avait envie d'ignorer le brouhaha des clients. Brouhaha qu'il battait à plate couture rien qu'en prenant la parole en général.

Lorsqu'il reprit conscience de son entourage, il reconnut la silhouette discrète d'un garçon qu'il avait déjà entrevu auparavant. Replaçant correctement la mèche qui cachait son iris doré, le Chapelier le dévisagea un instant avec dédain. L'un de ces dédains puérils et gamins dont seuls les jeunes enfants peuvent faire preuve normalement, ceux que l'on ne peut prendre au sérieux et qui reposent uniquement sur un ego vexé par une broutille. Pourquoi ce jeune homme qui l'avait qualifié d'ennuyeux sans autre forme de procès osait-il venir à sa rencontre ? Il fronça légèrement les sourcils en se redressant, histoire d'être assis mais au moins le plus droit possible afin de faire valoir son mètre quatre-vingt-six face au déplaisant brun. Certes, la table du propriétaire était la plus grande, la plus garnie alors qu'il restait seul, mais il ne considérait pas cela comme une raison. Après tout...

• Il n'y a pas de place. Surtout pour les hommes ennuyeux, monsieur, déclara-t-il sèchement en souriant comme s'il accomplissait une sublime vengeance personnelle.

Une table pouvant accueillir une dizaine de personne ne pouvait certainement pas en accueillir une deuxième. L'histoire se répétait étrangement sans même qu'il ait reconnu qui se trouvait face à lui. Elle n'était plus blonde, elle avait perdu ses traits féminins, ses traits d'enfants. Allait-elle le reconnaître ? L'impression de déjà-vu suffirait-elle à déclencher en elle le déclic que le Fou était incapable d'avoir ? Il se reservit devant lui sans même prêter attention à ce qu'il faisait, habile de ses mains. Hatter aurait pu directement lui demander pourquoi il recherchait soudainement sa compagnie, qu'est-ce qui pouvait l'amener dans un salon de thé. La théière vide, il la jeta à travers la pièce, conscient qu'elle serait effectivement attrapée au vol par son personnel excessivement compétent. Au pire, il aurait admis en prenant des airs de diva que ce modèle ne lui plaisait plus tant que cela. Enfin, heureusement ce n'était pas le cas, du coup il pouvait se contenter de prendre un cookie et mordre dedans comme s'il pensait être menaçant. Croquer furieusement un cookie en regardant une personne que vous n'aimez pas n'équivaut malheureusement pas à une menace de mort, Chapelier.
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MessageSujet: Wanna    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:51

Comment n'avais-tu pas pu y penser plus tôt ? Tu étais vraiment idiot et tête en l'air parfois ... Et en même temps, on ne pouvait pas vraiment te reprocher cela parce que tu bossais tellement que, parfois, tu ne pouvais plus réfléchir tant la fatigue te faisais sentir lourd. Enfin, c'était du passé à présent, tu avais eu un éclair de génie et tu n'allais pas passé à côté de cela, certainement pas. En plus, tu ne travaillais pas aujourd'hui, en fait, tu avais travailler durant la nuit donc, tu avais un petit jour de repos que tu comptais utiliser de façon intelligente. Pour une fois, tu n'allais pas larver et dormir sous un arbre dans le Parc ou dans la forêt. Non, il y avait bien plus important que cela et pourtant, tu adorais dormir hein. Mais cette idée était vraiment présente et puis si cela te permettais d'obtenir ce que tu voulais pour plus tard ... Tu n'hésiterais pas à sacrifier quelques heures de précieux sommeil.

Calmement, tu te préparais, habillé d'une éternelle chemise blanche surmontée d'une cravate bleue que tu n'avais pas attaché et d'une pantalon noir tu te regardais dans le petit miroir. Tes cheveux étaient un peu indiscipliné mais ça, tu n'y pouvais rien, tu l'avais compris même si cela ne t'empêchais pas d'essayer de les coiffer un minimum. Et puis, pour compléter le look, tu as poser sur ta tête les lunettes d'aviateur que tu avais depuis que tu étais apparu sur Pandore. On te disais parfois que cela te rendais un peu mystérieur mais surtout que c'était bizarre ... Cela t'importais peu. Tu étais bizarre de toute façon alors, un peu plus ou un peu moins, ce n'était pas vraiment un soucis pour toi. Pendu au seul porte manteau de ton petit studio, tu as attraper ta veste que tu as poser sur tes épaules avant de prendre ta bourse et tes clefs d'appartement que tu as refermé derrière toi.

Tu as croisé un de tes voisins que tu salua poliment avec un léger sourire avant de t'en aller. Oui tu vivais dans le quartier pauvre mais cela ne voulait pas dire que c'était un quartier qui craignait du boudin. Bon, c'est vrai, certains endroit était plus mal famé que d'autres mais tu avais la chance d'être en dehors de cela ... Tu marches dans les rues que tu connais bien jusqu'à arriver au boulevard principal, c'était loin de chez toi mais tu n'avais pas les moyens de prendre les transports. Enfin, si mais tu préférais économiser et puis, la marche c'était bon pour la santé.  Finalement, tu es arrivé devant ton objectif. Un salon de thé. Bizarre ? Pas tellement quand on savait que tu souhaitais ouvrir un café-librairie. Tu as poussé la porte de l'établissement, découvrant un univers sympathique, apaisant et chaleureux. Tu avais vraiment choisi le bon endroit, comme tu le pensais. Tu pourrais prendre des idées ici, tu en étais sûr.

Enfin, tu étais sûr de toi jusqu'à ce que tu vois une certaine personne ... Allongé sur une longue table surchargé de tasse, de gâteau, tu as grimacé légèrement. Qu'est-ce qu'il fichait là ? Dans tous les sens du terme. Zut, flûte, zut. Mais, tu n'avais pas le choix ... Si les employés ne disaient rien c'était parce que, certainement, il était le patron de l'endroit ... Ou alors les employés laissaient les clients faire n'importe quoi ici mais tu penchais plus pour la première option. Tu t'es donc avancé vers lui. Apparemment, il t'avais reconnu lui aussi vu son regard puis sa phrase. Tu as soupiré doucement avant de dire :

"Vous auriez pu trouver autre chose que cette pâle copie de ma phrase d'avant vous ne pensez pas ?"

Tu le regardais de tes yeux bleus. Tu semblais parfaitement calme, rien ne transparaissait sur ton visage. Tu t'es un peu plus avancé vers lui, regardant la table avant de dire :

"Vraiment ? C'est bien dommage car je ne pense pas que vous puissiez manger seul toutes ces victuailles."

Il détestait le gaspillage. D'ailleurs, cette table lui faisait beaucoup pensé à la table du Chapelier dans son histoire. Et, maintenant qu'il regardait d'un peu plus près ce jeune homme, il avait un style bien particulier. Il avait cette impression de déjà-vu. Il pencha légèrement la tête sur le côté. Le fait qu'il jete une théière et qu'un de ses employés réussisse à l'attraper au vol était quelque chose qu'une personne assez perché pourrait faire ... Et le fait qu'il croque dans ce cookie de façon rageuse était le comportement typique d'un gamin. Un gamin qui aurait pû avoir dix ans ou moins. Tu as souris sans vraiment savoir pourquoi.

"Vous êtes le propriétaire de cet établissement n'est-ce pas ?"

Simple confirmation, tu n'avais pas envie de te planter, ce serait vraiment débile de demander des conseils à quelqu'un qui ne pourrait pas t'aider.
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MessageSujet: Wanna 2    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:51

Alice n'avait pas du tout l'esprit de contradiction. Pas du tout, du tout même. Quoi que, un peu quand même. Bon, d'accord, beaucoup. Tu voyais parfaitement que le jeune homme semblait totalement hors de lui et le taquiner te faisais plaisir sans vraiment savoir pourquoi. Tu ne le détestais pas vraiment mais c'est vrai que tu l'avais trouvé ennuyeux la première fois que tu l'avait vu. En même temps, il était venu dans un moment où ce n'était pas vraiment le bon ... Pas que cela justifie quoi que ce soit mais voilà. Cependant, Alice, tu étais vraiment admiratif du salon de thé, des victuailles et de la bonne odeur que tu  sentais. Et puis, l'ambiance semblait vraiment chaleureuse bien qu'il soit bizarre que quelqu'un s'allonge sur une table comme s'il était dans son lit mais passons, ce n'était pas si exceptionnel que cela, après tout. Tu avais vu d'autres choses encore plus folle après tout.

Tu avais abordé le sujet du gaspillage parce que les victuailles te donnais envie mais aussi, probablement parce que tu savais qu'un homme comme lui devait aimé la bonne nourriture. Apparemment, tu avais toucher un point sensible puisque, finalement, il t'autorisa à t'installer à sa table. Sans précipitation, tu as retirer ta veste que tu as poser sur le dos de la chaise qu'il t'avait désigner d'un geste impérieux de la main avant de t'asseoir avec grâce, le dos toujours droit.

"Merci."

Et oui, ce n'était pas parce que tu le taquinais que, forcément, tu étais mal poli, les vieilles habitudes meurs difficilement après tout. Tu voyais qu'il faisait un effort pour t'accepter et, quelque part cela te faisais plaisir mais tu n'allais pas le montrer si facilement. Tu as repousser une mèche de cheveux à sa place avant de regarder le serveur arriver et prendre la commande du Chapelier avant de se tourner vers toi. Avec un sourire poli mais sincère, tu lui as dit :

"Je prendrais un Darjeeling s'il vous plaît."

On était anglais ou on l'était pas après tout. Tu l'étais. Tout le monde n'aimait pas le Darjeeling mais tu avais des goûts un peu bizarre parfois, il ne fallait pas chercher, tu étais né et tu mourrais ainsi, probablement. Tu souriais face à sa non-réponse, maintenant persuadé qu'il était bel et bien le propriétaire du salon de thé. Tu l'écoutais tranquillement avant de dire :

"Vous avez votre réponse Monsieur le propriétaire. Je ne suis pas vendeur de thé et je ne viens pas de la part du vieillard comme vous dire et d'ailleurs, je ne vois pas vraiment de qui vous voulez parlé mais c'est une autre question, n'est-ce pas ?" Le serveur revient avec ton thé, tu là remercier avant de continuer sans laisser le temps au gentil fou de répondre : "Je viens simplement demander des conseils d'un propriétaire de commerce qui semble plutôt bien marché."

Tu as bu un peu de ton thé, le laissant digérer l'information avant de te lécher les lèvres. Ce thé était vraiment délicieux et il lui rappelait quelque chose. Tu savais avec certitude qui il était. Un sourire presque ému étira tes lèvres avant que tu ne sortes :

"Pourquoi un bureau ressemble-t-il à un corbeau ?"

Cette devinette qu'il t'avais poser dans ton histoire, bien sûr, tu savais que cela ne serait probablement pas assez pour qu'il fasse le lien puisque beaucoup de monde avait dû lire votre histoire mais, peut-être que si ? Qui sait ? Tu n'étais pas dans la tête du Chapelier après tout. C'était peut-être plus une  façon de lui dire qu'il avait reconnu qui il était et de quel histoire il venait. Ou alors, tu espérais sincèrement qu'il te reconnaisse ?
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:51

Impatient. Sean était déterminé à savoir ce qui captivait tant l'homme aux cheveux noirs qui osait perturber le déroulement normal de ses journées au salon de thé. Attrapant la cerise  qui trônait fièrement sur l'un des gâteaux, il l'amena à sa bouche toujours aussi démonstratif avant de la gober. Au moins, cela restait toujours quelque chose qu'Alice ne lui piquerait pas. Effectivement, être invité à s'asseoir ne justifiait pas un quelconque vol de fruits confits.

Il se retenait de grogner car cela aurait été particulièrement impoli de sa part. Il se contenta d'esquisser un faible sourire lorsque l'autre fit preuve de manières plus adaptées, lui prouvant ainsi qu'il n'était pas qu'un sinistre abruti. Maddie ne lui avait certainement pas encore pardonné son jugement hâtif et dévalorisant - en tout cas à ses yeux - mais il remontait néanmoins dans son estime. Il ne put s'empêcher d'afficher sa joie quand il l'entendit demander un Darjeeling.  Il devait s'y connaître pour choisir quelque chose de si précis et au goût fort. Probablement un Anglais tout comme lui.


• Je n'en ai pas la moindre idée.

Tout à coup, il laissa s'échapper un soupir fermant son œil quelques secondes. Wonderland... Cet endroit avait tout de même de bons côtés. Cette devinette, il l'avait certainement posée à la seule personne qu'il regrettait autant. Non pas qu'il se fichait des autres, il avait déjà retrouvé plusieurs habitants du pays des merveilles voilà tout. Dont Hare qui devait traîner quelque part en salle d'ailleurs.

• Il semblerait qu'elle ait trouvé réponse finalement. Mais je ne suis pas très porté littérature, dit-il avant de marquer une pause pour porter le thé à ses lèvres. Et pour être tout à fait honnête, je pense qu'elle me plairait moins si je l'apprenais.

Le chapitre était clos. Sa vie n'avait pas tant changé à son arrivée, lorsque son existence avait enfin été reconnue comme celle de Sean Kayden. Il s'était installé dans un studio basique et avait su contacter les bonnes personnes pour trouver du travail. De fil en aiguille, il avait rassemblé de quoi ouvrir. La seule invariable était que peu de personnes ignoraient son identité. Mad reporta donc son attention sur Alice. Venait-il à peine de découvrir qui le gérant était en réalité ? Il ne détacha plus son regard, se posant diverses questions. Ce gars pouvait-il être originaire du même récit que le sien ? S'était-il rendu dans son salon par hasard, pour poser de véritables questions ou pour retrouver ses semblables ? Il aurait pu le confronter directement, mais il préféra laisser le mystère planer encore un peu. Le Chapelier Toqué aimait les devinettes, et celle-là en était une nouvelle qu'il comptait bien résoudre pour une fois.

• Visiblement vous êtes donc au courant. Alors quel genre de conseils venez-vous demander à un Chapelier ? déclara-t-il en haussant un sourcil, intéressé. Avez-vous des problèmes pour vous habiller ?

Hatter hocha la tête. La question semblait purement théorique puisqu'il donnait l'impression d'effectuer un jugement au sujet du style vestimentaire de cet intrus désagréable et ce malgré qu'une étrange nostalgie se soit emparé de lui. Après avoir déposé la tasse sur la table, il appuya ses deux bras sur le meuble afin de se propulser un peu en avant et atterrir debout et bien droit. Il s'avança vers Alice et s'installa sur la chaise d'à côté. Non, le Chapelier n'avait pas soudainement reconnu les bienfaits des dossiers. Il ne l'utilisait d'ailleurs pas, dirigé vers son invité imprévu. Il saisit sa cravate sans lui laisser le temps de réagir et entreprit de l'attacher correctement puisque celle-ci paraissait sur le point de tomber. Il avait l'habitude d'habiller les autres bien que souvent les nouveaux venus oubliaient ses talents de couturier au profit du titre que son auteur avait préféré lui donner. Enfin, il possédait un véritable don pour les chapeaux, aucun doute possible là dessus.

• Le Darjeeling est-il tant à votre goût que vous hésitez à vous jeter à l'eau ? plaisanta-t-il en continuant de trafiquer la cravate.
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:55

Tu souriais calmement  Alice  comme si l'hostilité que tu sentais de la part du propriétaire des lieux ne te gênais pas, comme si cela n'existait pas. Il faut dire que tu étais un peu fou : pour rêver d'un chapelier fou, d'un chat qui disparaît, d'une reine qui ordonne à ce qu'on coupe la tête à tout le monde, il fallait être un minimum fou ... Même si on venait d'un livre. Le créateur devait être sacrément perché lui aussi. Tu as piquer un petit gâteau tranquillement, tu payerais évidemment ta part juste avant de partir, tu n'étais pas un voleur après tout. Tu étais trop honnête pour cela.

Le Darjeeling était un de tes thés préférés, un thé noir aux arômes qui te rappelais ta maison et ton rêve.  Tu appréciais  toujours un moment passé autour d'un Darjeeling et tu prenais toujours le temps de le déguster même si cela paraissait stupide aux yeux des autres pour toi, c'était important. En juste retour des choses, tu lui avait poser l'énigme que le Chapelier t'avais poser il y a de cela si longtemps et, comme à l'époque, il ne savait pas. Alice sourit :

"Lewis Carrol a toujours dit qu'elle n'avait pas vraiment de réponse même s'il en a donner une pour plaire au public mais, si vous voulez mon avis, il vaut mieux tenter de trouver la réponse seul, même si on y arrive pas."

Oui, tu avais lu tout un tas de chose sur Lewis Carrol, ton créateur, tu voulais le comprendre, comprendre comment tu étais né ainsi que tous ceux de Wonderland. Tu avais été aussi curieux de savoir quel serait sa réponse à la devinette et tu avais sourit quand il avait écrit qu'au final, il n'y avait pas vraiment de réponse. Tu avais une petite explication mais ça, tu en ferais part au créateur et aux autres de Wonderland s'ils le souhaitaient uniquement. C'était une explication un peu bancale, un peu enfantine mais c'était ton explication.

Ton thé arriva et tu en as bu une gorgée. Il était terriblement délicieux, tu as fermé les yeux, laissant la magie opérer, replongeant dans tes souvenirs tout en écoutant d'une oreille distraite le Chapelier parler. Tu as, de nouveau, ouvert tes yeux, plongeant ton regard azur dans le sien avant de sourire  :

"Je ne pense pas avoir de soucis sur ce plan-là mais il est toujours bon d'avoir des conseils cependant, je ne suis pas là pour des questions vestimentaires."

Tu as laissé en suspens le reste, comme l'avait dit le Chapelier, tu n'aimais pas le thé froid et c'est pourquoi, tu souhaitais le déguster tranquillement. Cependant, Sean t'as vraiment surpris, tellement que tu avais faillit en lâcher ta tasse. Tasse que tu as reposer afin de ne pas faire de catastrophe. Qu'avait-il fait ? Oh eh bien tout simplement, il s'était approché de toi et il trafiquait la cravate que tu avais décider de laisser lâche pour un effet de style. Surpris, tu ne savais pas quoi dire, les yeux arrondis et un léger rougissement sur tes joues. Sean était tout près de ton visage après tout et il était très mignon ... selon toi. Enfin bref ... Tu as repris tes esprits lorsqu'il a prit la parole.

"Peut-être."

C'est ce que tu as répondu en murmurant. Non, tu n'étais pas intimidé, c'est juste que si tu parlais fort, tu risquais fortement d'irriter les tympans du Chapelier. Dès qu'il eut terminé son œuvre, tu t'es installé comme il le fallait pour boire ton Darjeeling et surtout, pour éviter qu'il ne voit ta gêne. Ce n'était pas tous les jours que tu avais un homme aussi près de toi après tout et au fond, même si tu étais devenu un garçon, il y avait toujours une part féminine en toi ... Même si cette dernière n'était que peu apparut dans le livre. Finalement, alors que tu arrivais à la fin de ton Darjeeling, tu t'es décidé à parler :

"En fait, je venais vous demander conseils pour ouvrir un commerce, le votre semble prolifique et j'aimerais savoir comment vous faites pour le gérer ... et comment vous l'avez ouvert."

Rien que cela et tu ne voulais pas avoir le secret de son thé ni de ses victuailles par pur hasard ? Si ? Non ? Peu importe, il avait poser ses questions et tu semblais extrêmement sérieux quand tu a rencontrer, de nouveau, son regard. Tu savais que c'était très culotté de ta part et un peu présomptueux de demander ce genre de chose mais tu espérais sincèrement qu'il te réponde. Tu avais tellement envie de réaliser ton rêve ...
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:55

Mad ne remarqua pas la gêne de son invité lorsqu'il replaça sa cravate correctement. C'était son côté maman qui ressortait, son instinct de protecteur des habitants de Wonderland. Oh oui, il n'était pas le mieux placé pour critiquer le style vestimentaire décalé de quelqu'un, et lui-même fixait Alice, en délaissant son thé. Pourquoi donc avait-il éprouvé l'envie de toucher au look de quelqu'un qu'il n'aimait pas ? Il grogna tout seul en avalant une gorgée de thé, se creusant la tête pour trouver une raison logique à son attitude illogique. Puis tout à coup, il se reprit, comme si jamais Hatter n'avait perdu son éclatant sourire.

• Je ne lui en veux pas. Je suis tellement génial que les lecteurs devaient être fans de moi ! lança-t-il en riant bruyamment.

Des faux airs prétentieux qu'il accompagnait de gestes exagérés, presque digne d'une prestation comique. Si Sean aurait pu clairement monter sur les planches pour présenter un One Man Show absurde, il ne pensait pas sincèrement être un personnage aussi populaire auprès du public. Même s'il l 'avait su de toute façon, il n'aurait jamais osé dire cela avec March Hare et Caterpillar qui étaient dans les parages. L'excentricité du Chapelier ne justifiait pas qu'il rabaisse ses amis, amis qu'il avait tant attendu et dont il était incapable de se passer aujourd'hui. Comment aurait-il survécu à la solitude sans les pâtisseries de Vence en soutien psychologique ? Quelle horreur, mieux valait ne pas y penser. Il secoua la tête de gauche à droite pour chasser cette vilaine idée, gardant son œil fermé pour être certain que personne ne le voit avant qu'il ait replacé sa mèche. Il préférait que tous pense qu'il était borgne plutôt que d'être dévisagé pour ses étranges iris hétérochromes. Reprenant un air sérieux, il leva l'index pour signifier qu'il allait dire quelque chose d'important, se raclant la gorge.

• Il y a deux choses essentielles en réalité. La première est la passion. Il faut être convaincu et s'intéresser à ce qu'on souhaite faire, s'y connaître ou s'entourer de personnes qui s'y connaissent. Dans mon cas, j'ai d'abord utilisé mes talents en chapellerie et en couture pour réunir l'argent dont j'avais besoin.

Sean débuta alors une étrange entreprise : celle de s'attaquer à tous les aliments présents sur le dessus des pâtisseries posées à sa table. Il voulait défendre le moindre fruit confit, le moindre bout de chocolat que son invité aurait pu vouloir lui voler. En tout cas la scène de le voir se débattre avec sa cuillère, de le regarder allongé son bras et grogner sur ses manches trop longues qui le gênaient était certainement très divertissant. Il ne fallait pas trop en demander au Chapelier : il répondait déjà normalement à la question alors ses envies de bêtises étranges reprenaient le dessus. Il paraissait extrêmement satisfait par contre de sa nouvelle occupation, continuant de dévorer tout ce qu'il parvenait à attraper avant l'étranger. Dans sa tête, il s'agissait réellement de faire au plus vite, comme s'ils s'affrontaient dans un test de rapidité alors que pourtant...cette idée n'existait que dans la tête du créateur de chapeau qui se faisait, une fois de plus, des films.

• Concernant le thé je suis incollable sans vouloir me vanter. J'ai ouvert le salon et pour cela, et pour le second point : Il faut savoir choisir avec qui travailler.

Une pointe de tristesse se glissa au fond de son œil rouge. Il fixa le liquide tout en tournant vaguement sa cuillère pour mélanger l'importante quantité de sucre qu'il venait de verser dans sa tasse. Il était resté incompris si longtemps, traité comme un original uniquement parce qu'il venait de Wonderland, attaqué seulement parce qu'il était seul. Chaque arrivée lui amenait une nouvelle de joie tout en lui rappelant à moindre mesure les jours douloureux.  Loin de son envie  habituelle de se comporter comme un clown, il ne réprima pas le besoin de parler davantage de lui, se laissant aller aux confidences alors même qu'il ignorait le nom de la personne en face de lui. Il était partagé entre cette facilité que les humains ressentaient en se confiant à un inconnu et celle de se révéler à quelqu'un qu'ils connaissaient depuis toujours. Son intuition lui chuchotait en effet qu'il avait déjà rencontré cet individu avant leur précédente entrevue, celle qui s'était révélée fort désagréable. Mais où ? Cependant, il refusait catégoriquement de poser la question directement. Cette discussion avait peut-être l'air charmante, mais il était censé être contrarié par sa présence, pas se réjouir d'être en présence d'une Alice qui lui était inconnue.

• Personnellement je me sentais seul et je me suis dit qu'ils me trouveraient plus facilement ainsi. Vous comprendrez cela lorsque vous retrouverez vous aussi des amis à vous, à moins que vous en ayez déjà revu ou que vous n'en ayez pas ?
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:55

Tu n'as pas pu t'en empêcher, tu as éclater de rire en l'entendant se vanter. C'est bête hein ? On pouvait croire que tu riais pour un rien mais peut-être était-ce simplement parce que tu étais heureux de retrouver un camarade de ton histoire ? Dans tous les cas, cela ressemblait et ne ressemblait pas au chapelier que tu avais toujours connu. Comment c'était possible d'être les deux à la fois ? Tu ne savais pas trop toi-même mais le chapelier était une contrariété, un complexe à lui seul et c'était peut-être pour cela qu'il pouvait être les deux à la fois. En même temps, c'était probablement vrai qu'il était populaire même si tu n'en savais rien et tu ne savais pas non plus si tu étais populaire ou pas auprès des lecteurs. Tu t'en fichais en fait, tu avais été naturel même si tu n'étais qu'un personnage d'une oeuvre. Pour toi, tu avais été naturel.

Finalement, tu as arrêté de rire lorsqu'il a commencer à répondre à tes questions. Questions qui te tenaient à coeur, tout comme les réponses du même coup. Tu regardais Hatter de tes grands yeux, concentré et très sérieux. Tu te demandais si tu avais un talent qui pourrait t'aider à récolter l'argent nécessaire mais tu ne voyait pas vraiment ce que tu pouvais avoir. Ton regard brillant habituellement de malice s'était fait un peu plus triste. Tu te souvenais que, contrairement à Lorina, ta grande-soeur, tu n'était pas tellement "lady like" et que les leçons de piano et de dessin, peinture ne t'intéressaient pas spécialement et donc, tu n'y prêtais pas vraiment attention et ainsi, tu n'avais pas vraiment de "don" pour ça. Tu devrais peut-être t'en mordre les doigts alors. Cependant, ce qui était fait ne pouvait pas être défait et il ne te restait plus qu'une solution : travailler encore et encore jusqu'à pouvoir ouvrir ton café librairie. Oui, il n'y avait pas d'autres solutions.

Pendant que ton esprit était entrain de voyager, tes yeux, eux observaient les gestes du Chapelier sans s'en offenser ni même être surpris. C'était totalement son genre de prendre tout cela juste sous ton nez, surtout que, de base, il ne devait pas bien t'apprécier. Un léger sourire est apparu sur tes lèvres. Joueur, tu as réussis à piquer une petite barre de chocolat sur un des gâteau. Chocolat que du dégusta lentement. Quoi ? Tu avais bien le droit de t'amuser toi aussi non ? Ton regard azuré se posa sur les serveurs du salon de thé et tu as souris :

"Je vois cela, vous avez une équipe d'enfer."

Tu as poussé un léger soupir avant de poser ton coude sur la table, le poing fermé poser sous ton menton. C'était une pose "réflexion" comme tu aimais à l'appeler même si tu n'avais pas à réfléchir à grand-chose en fait. Tu n'avais pas le choix, il te fallait travailler jusqu'à en être épuisé, sans aucun doute. Tu as jeter un coup d'oeil à Hatter avant de lui lancer un sourire carnassier :

"J'en ai. Ceux que j'ai rencontrer ici, à Pandore et d'autres qui ont fait parti de mon histoire ... S'ils me considèrent comme un ami bien entendu. Je viens d'en retrouvé au moins un et cela me fait le plus grand bien."

Ton regard s'était fait insistant comme si tu cherchais à lui faire comprendre qui tu étais simplement avec tes yeux. Finalement, tu as prit une part de gâteau à la fraise dans lequel tu croqua avec délice. Délicieux. Vraiment. Il allait falloir que tu trouve un pâtissier quand tu ouvrirais ton café librairie. Et quelqu'un qui sache faire le café et le thé. Et puis ... non, n'oublie pas où tu es actuellement Alice, reste dans le moment présent. Tu as terminé ton gâteau puis ton thé avant de t'étirer lentement :

"Est-ce qu'il y a d'autres secrets à votre réussite ?"

Curieux ? Oui, totalement et tu assume complètement. Tu avais envie de mettre toutes les chances de ton côté et ce, même si cela faisait chier Hatter. Tu n'étais déjà pas dans ses petits papiers alors un peu plus ou un peu moins, quelle différence ? Cependant, tu te demandais quelle serait sa réaction s'il apprenait que tu étais Alice Liddell, celle qu'il avait connu à Wonderland. Ce serait amusant de le savoir. Tu allais certainement le lui dire ... quand tu partirais de son salon après avoir vu sa réaction, évidemment.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:56

Il le voyait le morceau de chocolat sur le gâteau. Il allait l’attraper, le manger. Il avait l'eau à la bouche mais ne put qu'assister impuissant à l'horrible larcin. Une barre de chocolat et c'était le drame intérieur. Hatter fixait le malotru qui trônait à sa table, tout d'abord impassible, tentant de se contrôler car il savait ce qui risquait d'arriver. Venceslao aurait très bien pu l'enfermer quelque part le temps de finir journée avant de lui passer le savon du siècle. Pas de crise de ce genre sur les clients. S'il se tenait tranquille, sa Chenille le récompenserait avec autant de chocolats qu'il le voudrait. Alors, Sean grommela et détourna les yeux, terriblement vexé par cet odieux crime qui venait de se produire sous son œil rougeoyant. Vous ne vous rendez pas compte, on avait piqué quelque chose qui lui appartenait à sa table et il n'avait aucunement souvenir ne serait-ce que d'avoir proposé à Alice de toucher à ses douceurs. Le Chapelier entreprit donc de bouder, faisant la moue, ne lançant que de rapides regards au brun pour vérifier s'il était toujours dans son espace vital. Et oui, il s'y trouvait encore. Comme pour extérioriser le conflit intérieur qui le déchirait à cet instant-là, ses cheveux légèrement argentés virèrent au brun foncé. Sans doute car il ne parvenait pas à digérer ce qui était pour lui une intrusion violente.

Mad Hatter boudait. Il avait parfois la maturité d'un enfant de trois ans d'âge mental, si pas moins. La voix de l'étranger l'exaspérait, c'est d'ailleurs pour cela qu'il n'assimila pas les informations aussi grosses qu'un camion entre deux maisons mitoyennes balancées par l'ancienne demoiselle qu'il chérissait en secret. S'il avait pris le temps d'écouter et focaliser son attention sur ce qu'elle disait, il aurait déchanté, viré au rouge et n'aurait plus su où se mettre devant son Alice. Cependant, il n'avait juste plus envie de l'entendre récupérer des informations pour ouvrir un commerce concurrent, ou pire, un café. Lorsque l'idée que l'individu était assez désagréable que pour faire partie du complot des buveurs de graines torréfiées, il noya son envie irrésistible de lui jeter au visage, soit une réflexion plus que désagréable, soit le contenu d'une théière, au choix. Oui, Sean était convaincu de l'existence d'une conspiration et il se donnait la mission de protéger le plus de personnes possibles. Et cela passait par jeter à chaque fois le café qu'il apercevait lors de ses visites quotidiennes chez sa Chenille adorée. Le Fou se leva et marcha lentement d'un pas presque sautillant, les mains jointes dans le dos. Il opta pour une réponse stupide, à la fois parce qu'il appréciait les bienfaits de ses cookies parfois améliorés et parce qu'il voulait signifier qu'il n'avait rien de constructif ou de sérieux à ajouter.


• Hn... Trois douzaines de cookie par jour ?

Soulevant le couvre-chef qu'il avait en réalité déposé sur un fauteuil de l'autre côté de la table, il découvrit sa théière personnelle du moment. La théière du moment, c'était à la fois sa préférée et la plus éphémère, mais elle était toujours remplie même lorsqu'il la portait sur son crâne. Il était d'ailleurs plutôt étonnant qu'il ne se soit jamais brûlé ou ne l'ait jamais renversée en décidant de courir pour faire un câlin plaquage à quelqu'un. Chapelier décida de revenir à son point de départ pour se resservir, mais il prit à nouveau place sur la nappe. Il était plus proche des sucreries de cette façon - oui oui, pour parer à toute attaque possible - et il avait décidé de commencer par jeter son dévolu sur une part de fraisier. Il le dévora pour retrouver sa sérénité avant de prendre un morceau de gâteau bourré de crème fraîche et le terminer non sans avoir fait des dégâts : Il avait une petite pointe blanche sur le bout de son nez fin mais ne sembla pas l'avoir remarqué du tout, reprenant la discussion tout à fait normalement, comme s'il n'avait jamais fait l'enfant, comme s'il n'avait jamais mangé aussi proprement qu'un enfant. Dieu qu'il paraissait crédible ainsi. 

• Et donc, que faites-vous de vos journées ? Que comptez vous ouvrir comme commerce dans le futur ?

Dans un mouvement de poignet presque théâtral tant il dégageait une sorte de prétention que le propriétaire ne possédait d'ailleurs pas du tout dès que personne n'était pas là pour le voir -le contraire était d'ailleurs plus exact-, la tête de l'absurde création retrouva son meilleur compagnon. Si le doute avait été possible auparavant, n'importe quel individu ayant entendu parler du personnage aurait fait le rapprochement en voyant ce genre de pièce bien trop extravagante que pour être achetée dans un magasin. Il n'y avait qu'un Chapelier Fou pour porter un amas asymétrique pareil, constitué de choses récupérées ici et là sans qu'il existe ne serait-ce qu'une logique dans les couleurs choisies. Il était...déroutant mais pas laid. Il ne créait pas des choses laides, juste des choses extravagantes difficiles à comprendre, à cerner. Il fixait l'ancienne insolente, qui au fond n'avait pas tant changé que cela sur ce point. Mad Hatter ressentait une sensation similaire à celle de sa rencontre avec Alice mais était bien trop obnubilé par les petites "agressions" qui perturbaient son quotidien plutôt répétitif et ennuyeux.

• Vous travaillez avec ce vieillard d'Odin je suppose. Il m'arrive régulièrement de lui offrir mes services moi aussi. 
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:56

Les réactions du Chapelier étaient toujours aussi surprenantes, bizarres. Elles étaient fascinantes et c'était aussi pour cela qu'Alice faisait toute sorte de choses : juste pour voir les réactions du Chapelier. Oui, c'était débile mais elle pouvait aujourd'hui prendre le temps de parler et de voir divers côtés de cet homme alors que dans son livre, elle n'avait pas vu le quart de la moitié de ce qu'il était réellement. Lorsque les cheveux argentées d'Hatty ont virer au brun Alice écarquilla les yeux. Ca c'était encore plus bizarre que tout ce qu'elle avait pu rencontrer à Wonderland ... c'était ... un wonder. Ahaha ! jeu de mot pourris. Surpris mais aussi et surtout fasciné, est-ce que c'était toujours comme cela lorsqu'il ressentait une émotion forte ? Et est-ce qu'il avait d'autres couleurs de cheveux en réserve ou c'était seulement du brun ? C'était des questions comme cela qui lui passait par la tête. Des questions bizarres, comme d'habitude. Non mais quand même c'était super intéressant et Alice adorerait lui poser plein de questions sur cela mais pas aujourd'hui, il verrait cela un autre jour. Peut-être.

Les réactions de Mad étaient mignonnes, c'était réellement ce que pensait Alice et, pour une fois, il garda ce qu'il pensait en lui-même. C'était peut-être le meilleur à faire d'ailleurs. Dans tous les cas, Alice souriait doucement en observant le jeune homme bouder avant de le suivre du regard. Il avait vraiment ce don d'être à la fois adulte et enfantin et ça faisait du bien à Alice de voir quelqu'un comme cela. Il aimait cela. C'était ... rafraîchissant, en quelque sorte. Alice c'était bien rendu compte qu'il n'avait probablement pas entendu ou alors qu'il ne voulait pas comprendre ce qu'il venait de dire sinon, il aurait réagit, il en était certain. Quelque part, l'ancienne fille était déçue. Déçue parce qu'il ne l'avait pas écouter. Déçue parce qu'elle n'avait pas pu voir l'une de ces nombreuses réactions. D'un autre côté, il se disait que c'était peut-être mieux ainsi, qu'il allait pouvoir le lui dire de façon plus franche à un moment ou à un autre et peut-être qu'il aurait la même réaction que s'il avait comprit maintenant ... Voire même peut-être encore plus intéressante. Cela le consolait de penser ainsi et un léger sourire vient se percher sur ses lèvres.

Il se retient de rire aussi bien à cause de la crème sur le bout de son nez mais aussi par ce qu'il venait de dire. S'il mangeait autant de cookie par jour, Alice se demandait comment il faisait pour rester aussi fin mais en même temps, il avait l'air de beaucoup bougé alors, il devait brûlé toutes ses calories. Oui, c'était très féminin comme pensée, cela lui arrivait, même si Alice Liddell avait toujours été plus un garçon manqué qu'une jolie petite poupée. Il s'était réinstaller sur sa nappe et Alice leva son bras et toucha d'un doigt son nez pour enlever la crème qu'il s'y était installée avant de la manger comme si de rien n'était. Il n'avait fait aucun commentaire, c'était inutile même si cela le démangeait. Il passa une main dans ses cheveux avant de dire d'une voix égale :

"Oh ... eh bien, je fais pas mal de petits boulots ici et là. J'en profite pour faire ma pub, si un jour vous cherchez quelqu'un pour le service ou la plonge, je suis prêt à venir sans problème."

Il rigola un bon coup comme s'il avait fait une excellente plaisanterie mais, généralement, ses blagues ne faisaient rire que lui. Il s'est cependant arrêté rapidement parce que bon, ils discutaient sérieusement et ce projet lui tenait à cœur. Il reprit un air sérieux, c'était probablement la première fois que le Chapelier le voyait aussi sérieux :

"Je souhaite ouvrir un "café librairie" comme on dit. J'aimerais servir plus du thé que du café m'enfin ça, c'est un détail. Les personnes pourraient lire tranquillement tout en buvant quelque chose de chaud. Après une journée épuisante de travail, ce serait cool non ?"

Ce n'était pas vraiment une question même s'il y avait mit le ton. Il trouvait ça cool lui alors, il ferait tout pour y arriver. Une lueur de détermination passa sur son visage durant un instant avant de reprendre cette lueur malicieuse, joueuse qu'il avait toujours -ou presque-. De nouveau, Alice était fasciné mais cette fois par le chapeau que le Chapelier venait de remettre sur son crâne c'était totalement son genre et cela lui allait plutôt très bien. C'était le genre de chapeau unique en son genre qui ne convenait qu'à quelqu'un d'unique et le Chapelier était de ce genre-là. Alice leva de manière élégante un sourcil étonné :

"Comment le savez-vous ? Enfin, peut importe, c'est vrai, je suis en quelque sorte un livreur occasionnellement pour lui. Vous travaillez avec lui ? Vraiment ? Eh bien, vous avez des relations assez puissantes Monsieur le Chapelier ... D'ailleurs, quel est votre nom car je suppose que vous n'êtes connu sous ce nom-là n'est-ce pas ?"

Ben oui, il n'allait tout de même pas l'appeler tout le temps Chapelier ou Mad Hatter ou Chapi Chapo, ce serait ridicule et trop long. Venant de sa part, cela pouvait faire curieux voire envahissant mais c'était simplement pour éviter une trop longue phrase ... et un peu par curiosité, c'est vrai.

"Vous avez d'autres partenaires comme Odin ? Et vous avez fait de la pub pour faire connaître votre salon de thé ou bien vous avez laisser le temps et le bouche à oreille faire les choses ?"

Et c'était de nouveau parti pour des questions. Vraiment, ce projet lui tenait à coeur.
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:56

Hatter tenait encore son chapeau lorsque il sentit quelque chose se poser sur son nez. Non, il n'avait pas soudainement réalisé que de la crème s'y était logée et rendait la situation hilarante. Qui n'aurait pas été écroulé de rire à s'en tenir les côtes alors qu'un imbécile heureux se pavanait si fier et sûr de lui devant soi d'ailleurs ? Alice était tout de même dotée d'un certain sang froid pour éviter de trop vexer l'original de service qui se contenta de laisser son œil rouge loucher sur le doigt et le suivre d'un air interrogateur tout le long de son trajet jusqu'aux lèvres de la demoiselle. Il resta donc là, à cligner de l’œil, avant de prendre courageusement les choses en main et s'emparer d'une serviette en tissu pour se nettoyer le museau.

• Gn... Malheureusement c'est impossible. Trois serveurs me suffisent amplement et Caterpillar n'aime pas énormément avoir des éléments perturbateurs dans sa cuisine... même moi.

Un faible grognement, non pas pour menacer, mais envers lui-même. Maddie venait de réaliser qu'il était malin ce gars-là, plus qu'il n'en avait l'air. Il était parvenu à retourner une simple question à son avantage pour rebondir sur quelque chose qu'il recherchait activement : un travail. Un travail que Sean ne pouvait pas lui proposer même s'il l'avait voulu car quatre employés plus lui, c'était suffisant, et que si une place se libérait, elle serait en priorité réservée à un nouveau venu tout droit sorti de Wonderland. Et pas n'importe qui provenant du pays des merveilles... quelqu'un capable de s'entendre avec Vence qui n'était pas facile à vivre tous les jours... Bien entendu, Mad n'avait pas saisi que le « Je ne supporte pas d'éléments perturbateurs dans ma cuisine » ne ciblait pas de nouveaux venus, des clients ou qui que ce soit d'autre mais... surtout le Chapelier lui-même qui l'importunait sans cesse durant les heures d'ouvertures du salon de thé. Il n'empêche que tout cela ne faisait pas très sérieux... un patron qui se fait virer de sa propre cuisine... mais il ne s'en était pas rendu compte en se confiant. Et puis ce fut le drame.

• Caf... répéta-t-il en s'étouffant à moitié avec sa salive. Il se jeta directement sur une tasse de thé comme pour se laver la bouche de ce mot maudit et répugnant. Un détail ! Mais vous êtes fous ! Comment pouvez-vous faire une chose pareille aux gens ! Non...non... que dis-je... à l'humanité toute entière !

Il est intéressant de ne pas s'attarder sur les détails, surtout dans le cas présent. Hatter s'était mis en mouvement, gigotant, se perdant dans de grandes envolées théâtrales qui flirtaient avec la tragédie, tout cela pour du café. Extrapoler c'était son truc et sa théorie de complot au sujet du café était une chose horrible pour lui. Il s'en faisait mal pour pas grand chose, s'époumonait à force de vociférer des « non, non, non ! Vous êtes complètement malade mon pauvre ! Bon à interner !» sans jamais entrer dans les détails qui l'avaient poussé à développer cette forme de paranoïa. Après tout, il n'avait justement pas de raisons, il n'avait pas d'argumentation forte sur laquelle baser son discours. Discours qu'il n'avait jamais vraiment déballé à quelqu'un en entier. Ils avaient tendance à fuir avant. Après un bon cinq minutes de mimes de personnes qui s'étranglaient -probablement avec des grains de café, parce que Mad n'offrait pas les sous-titres-, il s'apaisa un peu et se vit amener une théière qu'il souleva au-dessus de son visage pour verser directement le thé ainsi dans sa bouche. Vider son contenu eût pour effet de le faire redevenir totalement normal, comme si cet épisode était déjà loin et oublié. Mieux valait ne pas prononcer une nouvelle fois le mot maudit.

• Hahaha, mais je n'ai pas besoin de publicité, je suis la publicité ! Et effectivement, je connais de nombreuses personnes aussi influentes que moi.

La discussion avait repris un cours plus normal, et même si sa réponse pouvait paraître idiote, elle ne l'était pas. Sean cumulait les originalités à tel point qu'il n'avait qu'à se promener en rue pour rappeler aux habitants l'existence de son salon de thé. Le voir gesticuler comme en ce moment-même donnait, au choix : l'envie de fuir et ne jamais se rendre ici, ce qui éliminait donc les personnes ennuyeuses qui n'auraient de toute façon pas apprécié le comportement parfois un peu intrusif du Chapelier ; l'envie de le revoir parce que l'air de rien, il était un gentil fou plutôt attachant et que parfois, il se montrait sage. Enfin surtout quand on avait appris à le caresser dans le sens du poil ou qu'il n'avait pas consommé que des gâteaux à la farine ; l'envie d'une bonne tasse de thé d'une rare qualité puisque le palais du taré de Pandore était un gage de confiance puisqu'il goûtait ses stocks... plus que régulièrement en prime. Il ne s'y attendait pas lorsque Alice se décida à le flatter un peu, et surtout à demander son nom. Il lança un sourire rayonnant, un peu idiot mais extrêmement heureux qu'on lui pose la question. En vérité, il n'y avait que ses proches qui s'en souciaient, et même eux avaient l'habitude d'utiliser des surnoms pour s'adresser à lui. D'ailleurs, l'espace d'un instant, on aurait presque dit qu'il avait faiblement rougi, tant sa peau pâle faisait ressortir le moindre changement de teinte, surtout les rouges.

• Oh, les surnoms dérivés de Chapelier s'accrochent plus que vous ne semblez le croire. Il m'est même déjà arrivé d'oublier mon nom à Wonderland, mais c'était logique, j'étais incroyablement occupé, comme aujourd'hui, évidemment. Alors... qu'était-ce... hmmm... voilà ! Sean William Kayden. Il hocha la tête d'un air satisfait. Maddie semblait même en revenir à une humeur plus que cordiale avec son interlocuteur, au point d'utiliser des mots afin de prétendre que son interlocuteur le dérangeait encore... alors que ce n'était plus le cas malgré l'épisode du café. Et vous, désagréable individu ?

Il ne se doutait toujours de rien, paisiblement occupé à traîner comme un mal élevé sur la table en présence d'une demoiselle. De la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Wanna be my VIP ? | Alice    Wanna be my VIP ? | Alice EmptyJeu 18 Juin - 15:59

Le Chapelier Toqué était furieux. Cette vue déplaisante qui s'offrait à lui ne disparaissait pas aussi vite qu'il l'aurait souhaité. Il aurait cru qu'à la fin de son biscuit, cette visite inopportune se serait déjà achevée, que l'homme s'en serait allé aussi vite qu'il était apparu. C'est à dire une affaire de secondes. Sauf que cela faisait bien plus de dix secondes. Bien plus de cinquante-deux secondes pour être exact d'ailleurs. Et le temps s'écoulait encore, encore. Il détestait le perdre depuis que ce dernier avait décidé de recommencer à s'écouler pour lui. Au point qu'il aurait très bien pu finir par le traîner par le col afin de le raccompagner jusqu'à la porte. Cependant, ses serveurs lui avaient répété qu'on ne sortait pas les clients potentiels la dernière fois qu'il n'avait plus pu en encadrer un. Quel personne saine d'esprit se serait moquée de son art ?

Un soupir, qu'est-ce qu'il pouvait être agaçant. Il pencha la tête sur le côté, sourcils toujours froncés. Le désagréable étranger devait être au moins aussi fou que lui pour s'adresser ainsi à Hatter. Il ne copiait pas, trop extraverti que pour s'abaisser à une telle chose. Il mordit légèrement sa lèvre tout en cassant en deux entre ses dents une cigarette russe qui traînait à côté de lui. Sean préféra mâchouiller cette douceur croquante plutôt que de lui répondre. Sans doute aurait-il fait référence à l'oeuvre de laquelle il provenait afin de se justifier. Mais qui ici au juste doutait encore de qui il était en réalité ? Autant ne pas rétorquer à cette accusation au moyen d'une référence que le mystérieux jeune homme ne connaissait certainement pas.

Son œil rouge se risqua à plonger dans les iris bleus de l'inconnu, tentant de sonder ce qu'il s'apprêtait à dire après qu'il ait longuement admiré sa table adorée. Maddie n'aurait jamais pu deviner à l'avance qu'il oserait aborder le sujet du gaspillage. Il lâcha un faible grognement pour exprimer son mécontentement avant de montrer d'un geste dédaigneux de la main une chaise pas trop loin du maître des lieux, histoire qu'ils puissent discuter relativement face à face. Hatter ne descendrait pas de sa table surtout pour ce garçon là. Même le secrétaire du maire n'avait pas droit au moindre traitement de faveur au sein de son royaume.


• ...Asseyez-vous. Vous allez gêner le service. Les clients n'aiment pas le thé froid, personne n'aime ça. Sauf le thé qui doit l'être. Voyez-vous. Souhaitez-vous boire quelque chose d'ailleurs ? demanda-t-il par pure politesse sans même lui laisser un temps de réponse, comme si ses pensées se bousculaient. On identifiait clairement que la proposition lui arrachait la gorge alors qu'il appelait d'un hochement de tête quelqu'un pour lui demander à boire d'une voix presque sucrée et d'un éphémère sourire presque angélique. Pour moi ce sera un Earl Grey, sweetie.

Bien entendu, il aurait pu ne pas s'avouer vaincu, le laisser debout au milieu de l'allée comme un abruti. Jamais rien n'était jeté ici puisque le propriétaire se nourrissait uniquement ou presque d'aliments sucrés, l'exception la plus connue étant les tartines beurrées. Jamais il ne s'en passait, aimant les tremper dans le thé. Même durant le procès il en avait dévoré une puisqu'il avait été dérangé lors du Tea Time. D'ailleurs il y avait du pain à table mais il n'était pas beurré. Cela était fort triste et problématique.

• Peut-être bien, peut-être pas, dit-il en reprenant une gorgée de thé.

Tout portait à croire qu'il l'était, mais il affectionnait bien trop les devinettes, le mystère et le questionnement. Ce dernier, il le côtoyait chaque jour, constatant les regards surpris des nouveaux arrivants, les expressions amusées des plus anciens résidents de Pandore. Six années et le voilà dans son nid douillet, dans le salon de thé qui faisait office de mini-dictature consentie. Malgré ses caprices, il restait un gentil fou.

• Et si, par le plus grand des hasards, je suis bel et bien le propriétaire des lieux, que me voulez-vous ? Ne voyez-vous pas que je suis extrêmement occupé, lâcha-t-il en détournant le regard pour récupérer un bonbon acidulé qu'il déballa en un instant, comme le véritable expert qu'il était. Vous vendez du thé ? Ou peut-être est-ce ce cher vieillard qui vous envoie... Pourtant dans les deux cas, je constate que vos mains sont vides, cher livreur.

Mad Hatter releva la tête vers lui, attendant désormais sa réponse. Il ne voyait plus quoi lui dire d'autre sans s'égarer sur des sujets plus agréables, plus variés. Il pouvait aborder ce qu'il voulait, il était à moitié taré, à moitié sain d'esprit et aussi à moitié les deux à la fois. En même temps, il continuait de s'empiffrer calmement et avec distinction à un tel point que tous pouvaient se demander où il mettait toutes ces calories chaque jour sans prendre un seul gramme, voire en perdant du poids. On pouvait distinguer une lueur d'intérêt depuis qu'il cherchait la raison de la venue d'Alice. Si seulement il avait su qu'elle était là, la demoiselle pour laquelle il avait monté son affaire, celle pour laquelle il orchestrait ses Tea Time, pour qu'elle revienne dans la même ambiance qu'à Wonderland. La petite fille qu'il aurait pensé retrouver avait bien changé...
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