Sujet: hear me croar ✖ maître corbeau Jeu 18 Juin - 15:12
Maître Corbeau
Je me nomme Maître Corbeau mais on m'appelle plus généralement Louis de La Roche. J'ai été créé en 1668 et il semblerait que je fasse parti des Créations. Je suis la création de Jean de la Fontaine. Je suis apparu à Pandore il y a huit mois et j'exerce désormais la profession de notaire. Cela me permet de vivre aisément. Pour me représenter, j'ai choisi Minato Arisato de Persona 3.
Caractère et physique • This is how I am
On dit de moi que je suis • il voit beaucoup de choses, et a tendance à remarquer les plus petits détails ϟ fortement aimable ϟ pense avant tout aux autres, mais pas trop quand même ϟ pour lui, la liberté se trouve dans le ciel ϟ extrêmement méfiant, même s'il est toujours aussi facilement bernable ϟ à une certaine peur du feu ϟ peut être un chouïa narcissique ϟ ne parle pas beaucoup mais pense trop ϟ assez mature ϟ il se souvient toujours de ce malheur qu'il a connu dans une autre vie, de ces filles qui brûlent sans qu'il ne puisse rien faire, hormis croasser ϟ facilement révolté
Mais au premier abord je suis • le plumage n'est plus, le bec non plus. tu es devenu plus grand, mais toujours assez petit; dans la moyenne qu'ils te diraient. tu es fin, svelte, sans trop de muscles, hormis au bras où on peut en voir certains. tu n'as rien de particulier, même ton corps n'est pas de rêve. on peut voir sur ta peau, quelques cicatrices; tes doigts se sont plantés si fort que tu as laissé des traces, comme si tes serres étaient toujours présentes. mais il n'en est rien. tu as des pieds et des mains; adieu les plumes. tu en es triste, certes, mais cela te plaît aussi.
ton visage, maître corbeau, est caché par tes cheveux mi-long, avec une mèche comme les jeunes en ont l'habitude. elle te cache un œil; mais ce n'est pas grave car tu n'as plus rien à voir. plus de massacres, plus de meurtres, plus de bûchers. alors tu peux cacher la moitié de cette terre qui n'est plus si immonde. on ne voit donc plus qu'une de tes deux prunelles brunes, l'autre surplombée de tes cheveux noir jais; un mélange entre bruns très foncé et presque bleu.
tu parais jeune, corbeau, et ceci malgré tes années à vivre. on te donnerait tout juste dix-neuf ans, alors que si tu devais avoir un jeune ce serait plus facilement vingt-cinq. une sorte de jeunesse éternelle, en soit.
Histoire • Tout conte a un début et une fin
il me semble être né quatre fois. la première en grèce, il y a de cela fort longtemps. la seconde au même endroit, à quelques années de cela. la troisième fut bien différente, grâce à la france. et maintenant. pandore m'a fait naître. maintenant me voilà, encore une fois.
né de l'encre, né des mots. être de papier qui traverse le temps. pauvre homme qui n'en est pas un. oiseau de malheur. oiseau malheureux. détruis-toi le cœur en lisant les pages. détruis-toi l'âme en brûlant l'encre. tu as toujours été le faible de la fable; celui qui se fait berner, comme le plus stupide des imbéciles. imbu de ta personne, qu'ils disaient tous; encore maintenant d'ailleurs. pourtant, c'est si faux. ô louis, s'il savait le chagrin qui berce tes esprits. tes trois pères ont fait de toi un caractère stupide. tu représentes le narcissisme. à travers les lettres, on ne t'a pas laissé le choix de tes actes. mais maintenant, c'est si différent. plus jamais tu ne lâcheras le fromage. tu le mordras jusqu'au bout, jusqu'à tant faire saigner la mâchoire, à t'en briser le bec. tu finiras probablement par t'étouffer, mais tu auras gagné ton plus grand combat. satané renard. si tu le recroises un jour, tu lui cracheras au visage. ni esope, ni phèdre, ni la fontaine ne te feront plier le genou. peu importe qui te le demandera, tu ne céderas plus. plus jamais. car celui qui écrit ton histoire, désormais, c'est toi. tu es le seul qui puisse faire tes choix.
le fromage était tombé, lourdement. tu aurais dû rester silencieux face à ce beau-parleur. tu t'es fait voler, pilier, tromper; tout cela car tu as juste voulu répondre. sale renard. tu t'étais bien fait avoir. pourtant, tu aurais dû t'en douter. tu savais après tout. le corbeau voit tout, observe tout. perché là-haut, sur sa branche, il peut entendre. mais toi, tu t'étais laissé berner, tout cela pour un stupide orgueil. l'hôte de ces bois; si stupide. ô corbeau, pauvre corbeau. tu t'étais juste senti aimé. rien qu'une fois, pour une fois, tu t'étais laissé charmer. on t'avait fait une fleur, on ne t'avait pas insulté, ni lancé de pierre. après tout, tu es un oiseau de malheur. où sont tes consœurs sorcières ? où sont tes confrères sorciers ? quel genre de malédictions vas-tu lancer ? aucune. on se méprenait.
on se mentait. on se croyait. on te détruisait.
tu aurais dû être un roi; le roi de ces bois. tu aurais dû être important, toi qui sait tant de choses. mais rien. on te confondait toujours avec l'ombre du mal, l'amie de la mort. mais tu n'y étais pour rien dans tout cela. tu n'as jamais été pour rien. ces sorcières, tu les as vu brûler par millier. encore et encore, sur le bûcher. et le pire, c'est que toi tu savais : des mensonges. on brûlait des innocentes; justice n'était pas faîtes. alors on se moquait, les animaux en riaient. pourquoi s'inquiéter des hommes, quand ce n'est pas nous qui rôtissons comme des porcs ? les rouges-gorges ont ris. les piverts aussi. insulté, blessé, tu t'étais éloigné. et c'est arrivé ainsi. il n'avait pas dit une seule moquerie. et pourtant, tu aurais dû l'entendre, cette ironie constante. mais rien.
les sorcières brûlaient toujours. encore et encore. par centaine et dizaine. et le silence restait.
tu été silencieux lorsqu'il est tombé de ton bec. tu n'as rien dit après; tu n'as rien fait connaître. personne ne sembla être au courant. ce n'était qu'un fromage après tout. le fromage fond comme la peau humaine. le fromage aurait pu nourrir tellement de survivants. pauvres miséreux, morts de faim. tout cela, tu l'as vu. tu le vois encore, au fond de toi, au creux de tes yeux, dans ta mémoire. pauvre corbeau, inutile en tout point.
une bête ne sauve pas les hommes. un hommes tue pourtant des bêtes.
un fromage peut sauver des hommes de la fin. il aurait pu les sauver elles, ne serait-ce que leur donner quelques jours. un de plus, un de moins; le positif est toujours plus intéressant. tu t'es laissé berner, les abandonnant, toute. ces sorcières à qui on te liait si souvent. la honte se faisait ressentir. sale traitre. sale fourbe. satané renard. de faim ou de feu, elles finiraient par mourir; pauvres humaines qu'on se mettait à haïr sans raison. et ton silence qui n'aidait en rien. la magie n'existe pas. les bonnes fées non plus. tu les regardas encore brûler, sans oser remuer les plumes. mais personne ne le sait, personne ne connait cette vérité. si comme ce canidé l'avait dit, tu étais l'hôte de ces vois, le phénix vivant là, tu aurais pu plonger dans les flammes et effrayer ces monstrueux hommes, devenant cendres et renaissance. mais ce n'est pas le cas; la réalité est là.
bonjour. bonsoir. au revoir.
tes yeux se ferment sur les visages carbonisaient et se rouvre sur les murs de cette ville. ta main touche les pierres et te brûlent. le silence te brûle. le malheur te brûle. la vérité est toujours cachée; tu n'as rien dit. tu ne diras jamais rien. le mal qu'ont connu ces filles ne doit pas revenir, alors autant le laisser mort, même si tes souvenirs sont vivants. six mois corbeau, que tu te bats pour oublier. si mois corbeau, que tu sembles les avoir abandonnées.
Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler M.N.. J'ai seize ans et je rp depuis cinq ans. J'ai trouvé le forum sur une chatbox et je trouve que c'est subliment beau. J'aimerais rajouter que je vous aime déjà.