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les rumeursϟ Il paraîtrait que l'énorme bruit de la nuit dernière venait de l'hôpital ; Une machine aurait explosé dû à un dysfonctionnement et on y compterait deux victimes, médecin et patient. Si même à l'hôpital nous sommes en danger...

ϟ Perrault et Watson sont très souvent vus l'un en compagnie de l'autre, se tenant la main et rigolant ensemble. La rumeur court en ville qu'ils seraient en couple, bien que les deux démentent.

ϟ Une source proche d'Odin aurait affirmé que celui-ci aurait fumé des cèpes dans le but d'être shooté. Quelqu'un ne voudrait pas lui apprendre comment faire une fricassée aux champignons plutôt que de laisser pourrir son stock ?

ϟ Alice aurait pour projet de lancer un Sex shop portant le nom de "Rabbit Hole" et dont la source d'inspiration pour les produits vendus et l'égérie serait, naturellement, le réceptionniste bien connu de l'hôtel Abysse. Peut-être est-ce cela qu'il transporte dans ses caisses à travers la ville ?

ϟ Rimbaud aurait engagé un détective pour prendre des photos de Verlaine et les ajouter à sa collection personnelle. Il paraîtrait en effet que celui-ci a aménagé un véritable autel où il brûle de l'encens, invoquant on ne sait quelle divinité oubliée afin de ramener son amant dans son lit.

ϟ Un collègue de travail aurait surpris Smok qui écoutait du Miley Cyrus lors de l'une de ses gardes au poste. Il a bien insisté sur le fait qu'il s'agissait de la période Hannah Montana. On soupçonne donc qu'il possède des goodies en vue d'un futur tuning de Betty, sa moto...

ϟ Des papiers sont parvenus entre les mains de certains membres de la ville, des papiers qui révélent que Charles Dickens est un ancien acteur porno.

ϟ Il paraitrait qu'avant avoir rencontré Sherlock Holmes, John Watson était proctolgue. Cela expliquerait sa profonde connaissance en anatomie anale...

ϟ Claude Debussy ferait du racollage pour ouvrir un Host Club à Pandore ! Le compositeur a vraiment l'air d'aimer les jeunes hommes en jupette.



 
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 Only for tonight • Charles Dickens

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AuteurMessage
Thug Life
Thug Life
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MessageSujet: Only for tonight • Charles Dickens   Only for tonight • Charles Dickens EmptyJeu 18 Juin - 15:09





Charles Dickens



Je me nomme Charles Dickens mais on m'appelle plus généralement Charlie. Je suis mort en 1870 et il semblerait que je fasse parti des Auteurs. Je suis l'auteur de Oliver Twist ainsi que de bien d'autres romans. Je suis apparu à Pandore il y a 10 ans et j'exerce désormais la profession de secrétaire du maire. Cela me permet de vivre aisément. Pour me représenter, j'ai choisi Tyki Mikk de D.Gray Man (Katsura Hoshino).


Caractère et physique • This is how I am
On dit de moi que je suis • Charles, c’est cet homme charismatique et séduisant qui marche d’un pas assuré, comme si chaque rue le menait à la réussite. C’est cet homme qui vous regarde et décide si vous êtes digne de son intérêt ou non mais qui ne laissera rien transparaître. Tout le monde a droit à ce même petit sourire charmeur et énigmatique, ce même traitement qui entretient son image lointaine et fausse. On le compte parmi ces personnes dont l’on préfère être bien vu tant il est mystérieux et étrange, ignorant en effet de quoi il pourrait être capable, lui qui apparaît si  imbu de sa personne. Sa démarche prétentieuse accompagne à merveille son attitude tout aussi hautaine. Comment un homme aussi froid pouvait-il être si populaire de son vivant ? Comment un individu se fichant autant des règles et de ses semblables peut-il avoir été choisi comme le relais entre les dirigeants de Pandore et ses habitants ?

Dickens apparaît froid, et il ne peut nier qu’il l’est. Il se méfie de ceux qui évoluent autour de lui, de ces auteurs ou ces créations dont la vie est devenue misérable. Il a retenu les erreurs de son vivant et choisit ceux qui recevront le droit de le fréquenter, de recevoir ses faveurs. Souvent, il se retrouve à tenter d’éteindre l’admiration qui brille au fond de ses pupilles, d’étouffer la curiosité qui s’empare de lui face à un nouveau visage dont il a estimé le travail, face à la silhouette presque familière d’une création à laquelle son imagination a donné vie au fil de ses lectures. Parfois, il se retrouve là à ricaner en voyant à quel point le destin s’acharne sur certains, se moquant de leur attitude résignée. Pourquoi se contentent-ils d’accepter comme s’ils étaient spectateurs de leur propre vie ?

Ceux qui osent discuter avec le secrétaire en repartent régulièrement déçus, comme s’ils n’avaient pas trouvé ce qu’ils cherchaient au départ en lui adressant la parole. Ils s’étonnent du manque de sérieux apparent de Charlie, s’outrant de ses moqueries et autres plaisanteries ou de sa sale habitude consistant à répondre aux questions par d’autres questions. Lui, il s’en fiche. Il estime qu’avec un peu de jugeote on éviterait de lui demander des choses évidentes ou on comprendrait le sens caché derrière ses mots. Il s’agit d’une sorte de test permanent pour s’assurer que son interlocuteur soit apte à le distraire, à conserver son attention. Autrement, il sait s’occuper seul. Ces occupations lui valent d’ailleurs une sale réputation à laquelle il s’est habitué.

Malgré son sérieux et son sens de la justice, Charles éprouve de grandes difficultés à s’associer à des personnes à la mentalité trop adulte. Il a besoin d’une compagnie lui rappelant sa fratrie, ses enfants, ses compagnons d’infortune. Ce pour quoi il s’est battu tout au long de sa vie. Il sait donc se montrer plus méprisant encore à leur contact. Ce qui lui reste de son âme d’enfant, il l’utilise pour poursuivre ce qu’il avait entrepris de son vivant. Il n’a pas perdu sa créativité, loin de là. Il lit et écrit chaque jour sans exception car sa passion pour la littérature est restée la même. Charlie a conservé sa curiosité d’enfant et son envie d’apprendre.

Mais au premier abord je suis • À ce jour, pas la moindre conquête ne s’est plainte du physique de Charles, au contraire. Plutôt bel homme, il a la fâcheuse tendance à attirer les regards sur lui. Sa taille n’est certainement pas étrangère à ce phénomène : Il n’a en effet pas à rougir du haut de ses un mètre quatre-vingt-huit. Il serait également difficile de ne pas lui envier son corps. Musclé sans l’être trop non plus pour ses soixante-douze kilos, il s’entretient régulièrement bien que les mauvaises langues se contenteront de raconter qu’il ne pratique que le sport de chambre.

Lors de ses voyages à travers le monde pour parler de ses livres, la peau de Charlie s’est brunie de telle façon que l’on viendrait à douter par moment qu’il est originaire d’Angleterre.  Cette dernière n’est cependant pas douce et sans défauts. Lors de l’un de ses trajets en train, celui-ci  a déraillé, marquant son torse d’une cicatrice en forme de croix, l’une de ses branches se prolongeant sur son bras droit. D’autres croix sont apparues sur son front depuis son réveil à Pandore. Elles sont espacées de façon régulière et il aime plaisanter lorsque quelqu’un ose lui poser la question : Il invente alors les histoires les plus farfelues qui soient. Il ignore quelle en est la raison exacte mais leur présence ne le dérange pas plus que cela puisqu’il se coiffe de façon à cacher cet endroit. Il laisse d’ailleurs pousser sa chevelure noir corbeau notamment à cause de cela, en plus du fait qu’il apprécie de l’attacher en queue de cheval. Il ne la détache en effet que très rarement, celle-ci atteignant le niveau de ses omoplates. Quant à son regard, il contraste joliment avec le reste de par leur couleur ambre claire et rassurante.

Ses vêtements sont classiques. Il s’habille presque en permanence en costume noir avec un haut-de-forme, bien qu’il lui arrive de plus en plus souvent de retirer sa veste en pleine rue. Il porte des gants blancs, préférant protéger ses mains qui sont après tout son principal outil de travail. Cependant, fréquenter Jane l’amène à essayer des styles plus communs, moins stricts, et porter des tenues qui font « plus jeunes. » Sur ce point, il doit admettre que son passé de femme s’avère utile pour l’aider à s’adapter. Il tente donc parfois quelques originalités avec plus ou moins de succès, se basant sur ses conseils lorsque Jay n’est pas physiquement présent pour se moquer de ses accords ratés.


Histoire • Tout conte a un début et une fin

«Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles.» Charles Dickens

Certains naissent malchanceux, d’autres sans avoir à se soucier de rien. Né le 7 février 1812, j’étais le second enfant mais premier fils d’une fratrie de huit et j’appartenais aux privilégiés. Ma famille avait profité d’une ascension sociale fulgurante, fruit des nombreux efforts de mes grands-parents, deux braves domestiques qui avaient fait forte impression dans la mémoire de leurs différents employeurs, tous plus riches et influents les uns que les autres. Tous n’utilisaient d’ailleurs que des termes élogieux pour les évoquer et j’éprouvais une certaine fierté à les entendre. En jouant de ces relations, ils étaient parvenus à décrocher un poste dans l’administration pour mon père. Malgré deux mutations et le décès de plusieurs de mes frangins, mon enfance frôlait donc la perfection pour l’époque. Mes professeurs ne cessaient jamais de me féliciter, évoquant que ma soif d’apprendre et mon sérieux pourraient sans problème m’amener à fréquenter de prestigieuses universités telles que Cambridge ou Oxford. Je touchais déjà cet avenir radieux du bout des doigts. On me l’avait tant promis, que pouvait-il arriver ?

Il pleuvait à Londres, cette ville sombre à l’odeur viciée. Je n’en menais pas large dans cette rue où personne ne daignait m’accorder la moindre attention,  rue où je me contentais de rester immobile à supplier les passants, à accepter leurs regards moqueurs, à me baisser pour cirer leurs chaussures. Et comme chaque jour, je voyais cet homme qui semblait me chercher à chaque fois. Qu’il me laissait une impression désagréable celui-là ! J’étais persuadé qu’il m’aurait suivi jusqu’à l’autre bout de la ville pour que je m’occupe de ses chaussures. Comme si j’étais le seul à pouvoir le satisfaire ! Je frissonnais à sa vue, baissant la tête, et j’acceptais sans broncher de m’humilier. Personne ne peut imaginer à quel point je détestais son sourire et le son de sa voix, et pourtant, tout ceci empira davantage.

« Petit. J’aimerais que tu m’emmènes voir tes parents. Je souhaiterais leur parler à ton sujet.»

Depuis que nous avions déménagé, je n’avais plus mon mot à dire. Je me contentais d’acquiescer et pleurer dès que j’étais seul. Mon père avait vécu la belle vie en dilapidant nos économies, allant même jusqu’à dépenser l’argent que nous ne possédions pas encore. Lorsque son salaire fut réduit, les dettes s’accumulèrent tant qu’il finit en prison et qu’on me força à abandonner mes études pour soutenir ma famille. Je n’avais que douze ans et on m’arrachait mon rêve, on me volait ma jeunesse pour m’humilier. Le reste de la fratrie ne subissait pas mon sort, ce qui me révoltait davantage malgré tout l’amour que je ressentais pour eux. Heureusement que j’avais cette dame chez qui nous logions, elle m’apportait des livres que je lisais chaque soir avant de me coucher.  Je serais devenu fou sans ses constantes attentions.

Et cet homme, j’avais fini par me disputer avec lui. Il m’avait engagé dans son usine où je collais des étiquettes pendant dix heures par jour et je dois avouer que ce travail me convenait puisque je n’avais plus à affronter ni le froid ni les gens. Cependant, il s’arrangea pour me promouvoir et me demander de m’occuper des étalages de sa boutique. Tout dérapa alors. Il me fixait constamment, plus insistant encore qu’auparavant. Ma mère tenta de me ramener à la raison après notre altercation, d’arranger la situation, mais moi je voyais bien ce qu’il voulait.  Il me dégoûtait et je refusais de me trouver à nouveau seul en sa compagnie. C’est ainsi que je fus réduis à pire encore et que j’eus à me rendre chaque jour dans un atelier sordide. Je n’ai jamais pu pardonner à ma mère de m’avoir contraint à salir l'image que je me faisais de moi à ce point.

Soudainement, ils me laissèrent retourner durant deux années à l'école. J'ignore encore si mes parents avaient finalement compris que je les haïssais, mais tout cela n'a aucune espèce d'importance. J'obtins le prix de latin mais pas le droit de poursuivre mon instruction. Ils me trouvèrent un travail en tant que clerc d'avocat, et malgré que je fus un excellent élément sans vouloir me vanter, je me suis lancé en tant que reporter sans leur autorisation. Je me contentais d'écrire une histoire divisée en chapitres courts qui paraissaient dans chaque journal. Le succès fut immédiat, et mon salaire ne cessait d'augmenter. Je suis tombé amoureux d'une jeune femme sublime qui quitta l'Angleterre pour Paris. Dans l'une des lettres enflammées qu'elle m'envoya, elle m'encouragea à écrire mon premier livre, ce que je m’empressais de faire.

Je pris ma revanche sur la vie et j’ai épousé Catherine après un an et demi passés à la courtiser, une jeune femme que je n’avais pas pris le temps de connaître. Je ne la trouvais pas aussi amusante que mon premier amour mais je reconnaissais sa beauté et ses nombreuses qualités. Elle était cultivée et posée, ce genre de femme qui me soutiendrait lorsque je passerais la nuit à écrire, qui supporterait mon caractère imbuvable lors des moments où je ne serais pas satisfait de mon travail. Elle m'a donné d'adorables enfants, mais bientôt je ne la regardais plus telle qu'au premier jour : Sa compagnie m'ennuyait et elle s'occupait mal des enfants. Je souffrais car tous se tournaient vers moi : Elle, mes frères, mon père, mes amis, mes petits anges, ... J'étais épuisé, épuisé d'être ce nouveau riche vers lequel tous se tournaient si soudainement, mais je m'efforçais de partager mon temps et mon argent du mieux que je le pouvais. Catherine ne comprenait pas ma fatigue, ne comprenait pas ma douleur. Pour elle, j'étais uniquement Charles Dickens, l'écrivain à qui tout réussissait, et tout devait naturellement se passer sans problème. Nous avons fini par divorcer après la mort de l’une de mes filles, rien d'étonnant : Nous n’étions plus assez solide pour survivre à cette épreuve. Je reconnais mes tords, mes quelques infidélités, mais que voulez-vous ? J'étais si seul en prise avec mes démons et ma popularité m'offrait si aisément le cœur de tant de jeunes femmes. Mes amis les plus proches prirent sa défense sans prendre le temps d’écouter ma version de l’histoire.



J’ai juré que l’on ne m’y reprendrait plus. Je me suis consacré à mon travail, négligeant mes enfants. J’écrivais quelques pièces et  j’effectuais des tournées où je lisais mes livres publiquement en dehors même des frontières de l’Angleterre. Tout me réussissait et le mot échec ne signifiait plus rien pour moi. J’étais l’invincible Charles Dickens, cet homme qui avait su retourner son destin. J’ai alors rencontré Ellen, une actrice d’à peine dix-huit qui m’apparut comme un talent rare. Je lui ai donné mes rôles principaux féminins sans hésitation, je lui offrais tout ce dont elle pouvait rêver ainsi qu’un toit proche de ma demeure. L’amour est cruel lorsqu’il vous tombe dessus, Ellen se refusait catégoriquement à moi. Une de mes filles avait son âge et elle ne pouvait me voir autrement qu’un père. Je tâchais néanmoins de garder notre relation secrète pour éviter que mon affection ne lui nuise, pourtant je perdais peu à peu l’envie de la préserver. Mes connaissances discutaient bien trop d’elle, me révélant que l’idée de s’offrir à un homme aussi âgé la répugnait bien que son admiration pour moi fut exceptionnelle. J’avais l’impression de devenir fou de chagrin.

J’ai intensifié mon rythme de travail. Peu importait les mises en garde de mes médecins, j’avais besoin de m’épuiser pour oublier. Dès que je terminais une représentation,  je prenais une personne au hasard pour m’accompagner jusqu’à l’aube, homme ou femme, tout ce qui m’importait était de me forcer à aimer quelqu’un d’autre, n’importe qui sauf elle. Pourtant… Je n’ai pas cessé de m’imaginer que c’était elle, ni de rêver qu’elle fut à mes côtés chaque nuit. Je continuais à aller la voir pour assister à ses répétitions, me rendant chez elle pour lui parler de mes futurs travaux. Je suis mort l’un de ces soirs, je suis mort comme si de rien était. Moi, Charles Dickens, je me suis juste écroulé comme lorsque l’on manque de sucre pour ne plus me réveiller. Et jamais je ne saurais comment j’ai pu mourir si soudainement… Je doute d’ailleurs que quelqu’un le sache un jour.

Que ce nouveau décor me semblait étonnant ! Le pauvre vieillard que j’étais ne remarqua pas directement que son corps était redevenu celui d’un jeune homme. Je me contentais de regarder Pandore avec intérêt, marchant d’un pas déterminé et serein. J’avais vécu et vu tant de choses de mon vivant, tant que choses que je n’avais jamais craint même lorsqu’elles m’étaient encore inconnues. Cet endroit aurait pu être l’Enfer que j’aurais couru vers lui sans hésitation. Je retrouvais mon âme d’enfant et mes pupilles brillaient d’un éclat perdu, un éclat qui s’était éteint depuis tant d’années. Un sourire grandissant se dessinait sur mes lèvres fines alors que je parcourais ce nouvel environnement : Qu’allais-je bien pouvoir réussir ici ? Je me suis cherché avant de m’intéresser à un poste de secrétaire à la mairie. J’avais beau détester les bureaucrates, j’avais espoir de découvrir qui pouvait bien diriger cette ville un jour ou l’autre. J’ai donc utilisé mon charisme pour pourvoir à ce poste, même si je suis persuadé que le sérieux dont j’ai toujours fait preuve ainsi que ma notoriété d’écrivain du peuple ont suffi à attirer leur attention sur ma candidature. Parfois, je m’amuse à penser qu’ils voulaient surtout éviter que je passe mon temps à écrire à leur sujet dès que je me sentais contrarié par leurs décisions.

Une nouvelle fois, j’avais réussi. J’avais réussi mais la blessure, elle, restait ouverte. Le rejet de ma belle Ellen me détruisait au point de me rêver dans la peau de ce pauvre Ménélas, lui qui partit détruire Troie pour tenter de reprendre sa belle. Elle revenait me hanter tel un fantôme obsédant, ceux dont l’on craignait la venue une fois la nuit tombée. Sa présence planait à mes côtés et cette séparation forcée suffit à me rendre étrange à nouveau. Oui, je l’avais perdue, aussi bien elle que mes enfants. Je ne dormais plus, trop occupé à me demander pourquoi j’étais mort. J’en venais à l’accuser d’avoir pu m’empoisonner, de m’avoir aidé à mourir d’une quelconque façon malgré que j’aie certainement poussé moi-même mon vieux corps jusqu’à ses limites. Mes résolutions vacillèrent et ne me furent d’aucuns secours face à ma terrible solitude, moi qui avait été toujours si entouré. Je rejetais pourtant l’idée d’une relation exclusive qui me retiendrait et me priverait à nouveau du bonheur s’il se profilait à nouveau. Je ne m’attacherais plus à un amour aussi éphémère que celui de Catherine, je ne souffrirais plus d’un amour si destructeur que celui d’Ellen. Cette vie, je la passerais libre, sans me lier par des promesses superflues, et bien que ces habitudes ne me ressemblaient point, j’ai choisi de fréquenter l’Apothéose et de mener une double vie, une double vie publique que j’assumais entièrement.

«Having a light side and a dark side is what makes life interesting» Tiky Mikk





Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler Suisen. J'ai 20 ans et je rp depuis 9 ans. J'ai trouvé le forum grâce à cet aguicheur d'Antigone et je trouve qu'il est orgasmique (aussi bien le forum qu'Antigone huhuhu). J'aimerais rajouter que D. Gray Man c'est la vie, alors même si je pleure parce qu'Allen me manque, je suis prête à planter ma tente ici.


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